Andreas Seidl juge que l’affaire opposant Renault F1 à Racing Point au sujet des écopes de freins de la RP20 est en réalité une petite partie d’un gros problème lié à la possibilité d’acheter certaines pièces, un concept que Racing Point a poussé au maximum.
"Pour moi, il est important de clarifier que le sujet des écopes de freins et du verdict aujourd’hui ne sont qu’une petite partie d’un problème plus gros que nous voyons" a déclaré le directeur de McLaren.
"Au final, il s’agit de savoir si un compétiteur peut avoir des pièces listées sur sa voiture n’ayant pas été créé par lui-même. C’est un sujet dont nous parlons et les écopes de freins ne sont qu’un petit aspect d’un sujet plus important."
Seidl ne veut pas commenter le verdict ayant puni Racing Point sans toutefois disqualifier ou interdire l’utilisation de ces pièces : "Je ne veux rien dire car je dois comprendre quel est le verdict et quel est le raisonnement derrière cela."
"Indépendamment du verdict aujourd’hui, la position de McLaren est claire. Comment nous voulons voir la Formule 1 à l’avenir, c’est la manière dont nous avons vu la F1 dans les 30 dernières années. Ce devrait être un championnat entre dix constructeurs différents, ou au moins les pièces listées doivent être créées par les équipes sans l’aide d’un tiers."
Nikolas Tombazis, responsable technique de la FIA, a expliqué en parallèle que la fédération allait prendre des mesures pour empêcher les équipes de se lancer dans un modèle de copie aussi poussé que celui utilisé par Racing Point actuellement.