Andreas Seidl s’inquiète du précédent créé par l’absence de sanction envers Fernando Alonso aux Etats-Unis. Le pilote Alpine F1 avait un rétroviseur prêt à tomber, et la direction de course ne l’a pas rappelé au stand.
Pour le directeur de McLaren F1, cela pourrait créer à terme un accident similaire à celui subi par Felipe Massa en 2009 en Hongrie. Le Brésilien avait été percuté à la tête par un ressort échappé de la Brawn de son compatriote Rubens Barrichello.
"Mon point de vue est que, en général, lorsque vous avez des pièces sur la voiture qui risquent de s’envoler, la voiture doit être appelée aux stands, parce que je n’ai pas oublié ce qui est arrivé à Felipe Massa en Hongrie, j’étais là" a déclaré Seidl.
"Nous devons être conscients que quelque chose comme ça peut arriver à tout moment quand une telle pièce tombe d’une voiture. Je pense donc que dans ces cas-là, il est de notre responsabilité d’appeler la voiture."
"La sécurité doit toujours passer en premier"
Seidl espère que la F1 et la FIA pourront s’entendre pour prendre une décision qui ira en faveur des pilotes. Alan Permane laissait entendre que les monoplaces pourraient courir dans ces conditions, mais Seidl souhaite clairement une sécurité plus stricte.
"Je pense qu’il est important maintenant, pour aller de l’avant, que nous ayons, sans aucune émotion, de bonnes discussions entre les équipes et la FIA et que nous mettions en place des directives claires sur ce que nous voulons dans l’intérêt de la sécurité."
"Il faut faire abstraction de toute émotion actuelle, de toute vision opportuniste de la situation de chacun dans le championnat ou de ce qui s’est passé dans le passé, et trouver une bonne façon d’avancer. La sécurité doit toujours passer en premier."
"N’oubliez pas ce qui est arrivé à Felipe Massa. Cela peut arriver à n’importe quel moment si une pièce comme celle-ci tombe et je pense que ce ne serait pas une bonne chose d’être conscient que quelque chose est prêt à tomber et de simplement l’accepter."