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Selon Carey, un Brexit sans accord ne serait qu’un problème logistique

Et non un problème économique

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« Un cauchemar » (Toto Wolff), « le jour du Jugement dernier » (Christian Horner)… Les directeurs d’écuries, après avoir longtemps sous-estimé le problème, multiplient désormais les propos alarmistes sur la perspective d’un Brexit sans accord.

Transit du fret tout au long de la saison, libre circulation des capitaux (investissements des acheteurs potentiels, comme ceux de Lawrence Stroll récemment pour Racing Point) et des personnes (facilités de recrutement des ingénieurs) : tous ces éléments sont cruciaux pour le développement des écuries basées en Angleterre, comme pour toutes les entreprises transnationales s’inscrivant dans un marché globalisé.

Or le dénouement du Brexit demeure en effet, pour le moment, quelque peu flou : un report va-t-il être accordé par l’UE ? Il faudrait pour cela l’unanimité des pays membres… Et même si ce report est accordé, il ne pourrait être que de quelques mois, ce qui ne réglerait rien au problème.

Et si le Brexit n’était, finalement, pas un si grand problème que cela pour la F1 ? L’hypothèse, déroutante pour Christian Horner ou Toto Wolff au premier abord, a été soulevée par Chase Carey en personne.

Selon le PDG du Formula One Group en effet, le sport serait « assez immunisé » aux conséquences néfastes d’un Brexit sans accord.

« Les problèmes économiques, je sens que nous y sommes assez immunisés » a assuré Chase Carey lors d’une réunion avec des investisseurs - peut-être pour les rassurer ?

« Nous avons des problèmes logistiques, qui consistent en ceci : si l’on finit avec un Brexit sans accord, comment faire pour faire sortir et rentrer, de Grande-Bretagne, certaines pièces d’équipement diverses ? »

« Mais ce n’est pas un problème financier ; c’est plus un problème logistique. Donc nous avons prévu des plans sur ce point, au cas où. »

Ainsi, selon Chase Carey, c’est moins la géographie que la spécificité du business model de la F1 qui permettrait de parer aux éventuels coups durs nés d’un no-deal Brexit.

« Même si nous sommes, certainement, un sport basé en Europe, nous sommes un business mondial, et unique. »

« Ceux qui ressentent probablement le plus le Brexit sont ceux qui y sont le plus vulnérables, et nous ne le sommes pas. Ce qui nous aide aussi, c’est que nous sommes surtout un business basé sur des contrats. Si vous regardez nos sources de revenus, la majorité est basée sur du long terme. »

« Nous sommes certainement un sport basé sur une démographie très importante, et je pense que cela aide. Nous avons des sponsors de qualité. Notre sport est une combinaison d’événements uniques, d’accords sur le long terme, et d’une démographie solide. Nous sentons vraiment que nous avons le vent dans le dos, et nous nous sommes concentrés, les 24 derniers mois en particulier, sur la consolidation de l’intérêt de nos fans envers la F1, pour créer un élan dans le business, dans le sport ; maintenant, nous voulons le monétiser, raconter une histoire. »

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