Si le Grand Prix du Singapour est l’un des plus éprouvants de l’année, c’est en raison de la nature très technique de son tracé, mais encore en raison de ses horaires inhabituels, puisque la course a lieu de nuit.
Romain Grosjean, qui aborde ce week-end particulier, rappelle ainsi que « le principal défi est de vivre la nuit » à Singapour.
« Nous ne recevons pas tellement la lumière de soleil, cela finit par vous rattraper un peu d’ici la fin de la semaine. »
Le Français aime-t-il au moins courir de nuit ?
« Oui, c’est vraiment amusant, et le rendu est bon à la TV. Voir ces lumières serpenter à travers la ville, c’est vraiment sympathique. Pour les spectateurs, c’est aussi vraiment bien, ils peuvent profiter de Singapour la journée et ensuite regarder la course le soir. »
« Mais il n’y a pas tant de sensation de vitesse en plus avec la nuit. Les éclairages sont très bien disposés. Pour nous, c’est presque plus facile d’avoir la même luminosité sur tout le circuit. »
Comme Monaco, la piste de Singapour est très peu permissive… Les murs ne sont jamais loin et les changements de rapport incessants.
« Oui, c’est un peu comme Monaco. En qualifications, sur certains tours, vous poussez à vos limites et vous provoquez votre chance. Le reste du temps, il faut respecter le circuit. »
Des 23 virages, lequel est le plus craint de Romain Grosjean ?
« Tous ! C’est vraiment un circuit difficile. Il n’y a pas de virage particulièrement plus difficile qu’un autre. Ils sont vraiment tous difficiles. »
« C’est vraiment le circuit le plus dur de l’année, sur beaucoup de plans différents, la température, la concentration, et la longueur. La course atteint d’habitude la limite des deux heures. C’est le gros défi avec Singapour. Je ne fais pas vraiment de préparation spéciale pour le Grand Prix, j’en reste à ma routine et j’essaie d’arriver aussi frais que possible. »