Lewis Hamilton a hérité de la victoire à Bahreïn après la panne de Charles Leclerc, qui a repoussé le Monégasque au troisième rang, derrière l’autre Mercedes de Valtteri Bottas. Mais selon Hamilton, la chance n’est pas la seule raison de leur victoire, comme il l’explique avec philosophie.
"Je ne sais pas trop ce qu’il en est de la chance" lance-t-il. "La malchance d’un autre, est-ce de la chance pour vous ? Je ne sais pas si c’est vrai. C’est une situation chanceuse mais il a simplement été malchanceux, ils ont été malchanceux avec le problème qu’ils ont eu."
"Nous avions une voiture plus fiable que Ferrari et c’est dû au travail. La fiabilité est l’un des éléments clés pour gagner en F1. Ce n’est pas que de la chance. Nous repartons avec le maximum de points, avec le doublé. On peut dire que c’est de la chance mais je n’aime pas utiliser ce mot, je ne pense pas qu’ils aient fait quelque chose et ils ne méritent pas ça ce week-end."
Selon lui, ce n’est pas non plus une question d’équilibre par rapport à la malchance connue par le passé : "Je ne suis pas superstitieux donc je ne viens pas ici en pensant que c’est une récompense pour une expérience passée ? Je pense que le karma, c’est ’traite les autres comme tu veux être traité’.
"Mais autrement, je ne le prends pas en compte en compétition. Je veux que mon équipe soit aussi propre et aussi directe que possible et l’on veut gagner au mérite, c’est comme ça que je conduis. Je ne me prends pas la tête, j’essaie de faire les choses comme il faut."