Afin de réduire les coûts tous comme les risques sanitaires, la Formule 1 n’aura pas besoin d’une séance d’essais privés de remise en jambes avant d’attaquer la saison 2020, à la fin juin en France ou début juillet en Autriche si les plans de Liberty Media venaient à être confirmés.
"Je ne pense pas que reprendre tout de suite la compétition après 4 mois d’arrêt soit un problème," estime-ton du côté d’Andreas Seidl, le directeur de McLaren F1.
"Nous sommes tous dans le même état après cette longue pause : nous étions en position de lancer les voitures à Melbourne. Donc ce n’est pas un gros problème de se rendre directement sur un circuit pour démarrer la compétition."
"Nous arrivons bien à faire cela après une longue pause hivernale et avec des voitures complètement nouvelles en plus, année après année."
"Cette année, nous avons pu voir en plus une fiabilité impressionnante lors des essais de Barcelone, pour chaque équipe. Nous étions tous prêts pour l’Australie. Il nous faut donc reprendre nos affaires, aller sur un circuit. Peut-être que nous aurons besoin de deux jours de préparation pour tout remettre dans l’ordre, avec tout le personnel. Mais ensuite nous serons prêts."
Quant aux essais hivernaux de 2021, ils pourraient bien être annulés. McLaren se présentera pourtant avec une voiture modifiée pour le moteur Mercedes.
"Nous ne devrions pas avoir de test du tout cette année, nous pouvons nous en passer. Et pour 2021, nous devrions pouvoir bénéficier d’un shakedown élargi. Mais nous n’allons pas pousser pour des essais hivernaux," confirme Seidl en conclusion.