A Silverstone, c’est Andy Green, le directeur technique de Racing Point qui s’est exprimé sur l’affaire en cours entre son équipe, Renault F1 et la FIA. Deux réclamations ont déjà été portées contre la RP20 au sujet des écopes de freins et une nouvelle est attendue ce dimanche, après la course.
Un nouveau panel de commissaires se réunira cette semaine, avant la 2e course, pour apporter un jugement sur cette affaire, sachant que les deux parties pourront toujours faire appel devant le Tribunal International de la FIA si besoin.
Mais un élément a choqué Green : en Hongrie, Nikolas Tombazis, responsable monoplace de la FIA, avait indiqué que les contrôles faits à l’usine sur la RP20 concernait la voiture dans sa globalité mais pas sur les écopes de freins en particulier.
"Ce n’est pas vrai. La FIA avait toutes les données sur nos écopes lors de leur visite. Et ils ont fait une comparaison de nos écopes avec celles achetées à Mercedes en 2019, comme c’était alors permis. Ils ont même fait des commentaires et le sujet a été débattu. Tombazis n’était pas à l’usine, ce sont d’autres collègues à lui qui sont venus," tient à préciser Green.
"Le sujet a été discuté donc, les pièces montrées et nous n’avons rien tenté de cacher. Il y a eu des commentaires de la part de la FIA sur la similarité avec Mercedes et nous avons expliqué pourquoi puisque nous les avions depuis 2019."
Green assure que Racing Point a un dossier "très solide" à présenter la semaine prochaine aux commissaires sportifs. "Nous y travaillons depuis deux semaines. Certains documents ont déjà été envoyé à la FIA et notre défense a été envoyée aux commissaires il y a 2 jours. Les avocats ont travaillé intensément dessus."
"Nous pensons que les réclamations doivent être rejetées. Les règles sont assez claires selon moi et nous l’avons souligné. Ce qui a été fait a été fait dans les règles. Nous n’avons rien d’illégal à justifier."