En Grande-Bretagne, un Günther Steiner furieux avait convoqué les deux pilotes Haas, Romain Grosjean et Kevin Magnussen, après qu’un accrochage entre les deux avait provoqué un double abandon pour l’équipe.
En Allemagne, la leçon n’a visiblement pas été retenue puisque Magnussen a lancé une attaque lointaine sur Grosjean qui n’a pas vu le Danois à l’épingle, et a tourné sur la voiture sœur. De quoi dégoûter Steiner, qui ne savait plus quoi dire, mais sous-entendait clairement que le line-up de l’équipe était menacé.
"Quelque chose doit changer. Je ne sais pas quoi dire d’autre" a lancé un Steiner désabusé, qui ne voulait pas commenter l’incident et donner de responsabilité avant que l’accrochage ne soit bien analysé.
Mais il avertissait clairement ses pilotes, qui avaient déjà eu maille à partir en Espagne : "Ils ne peuvent pas continuer à se toucher tous les week-ends. Nous devons voir avec l’équipe quelles décisions nous allons prendre, mais ça ne peut plus arriver."
Désormais, le directeur veut réfléchir à des décisions : "J’ai besoin de penser à cela mais il n’y a pas trop d’options. A un moment, quelque chose doit être fait."
Il pourrait tout simplement donner des consignes à ses pilotes : "J’essaie normalement d’éviter ça, car comme vous le savez j’aime la course automobile, et je pense que c’est ce qu’on devrait faire."
"Mais si ça retombe toujours contre nous, je ne peux pas laisser cela se produire. Ici, nous sommes chanceux que rien ne se soit produit, ils étaient tous les deux à l’arrivée, mais ça pourrait de nouveau recommencer."
Contrairement à Silverstone, il n’a pas voulu les accueillir à chaud pour en discuter : "Je n’ai pas regardé l’incident précisément, je veux regarder ça proprement, me calmer, et ensuite je devrai voir ce que je ferai."