Robert Shwartzman affirme que le fait d’avoir changé de nationalité lui a permis de réaliser son rêve de Formule 1.
Alors que son compatriote Nikita Mazepin a perdu son siège chez Haas à cause du conflit ukrainien, le réserviste de Ferrari Shwartzman a réagi aux sanctions anti-russes en début d’année en demandant une licence de course israélienne. Il porte désormais un drapeau israélien sur sa voiture et sa combinaison.
"Je suis né là-bas, à Tel Aviv" a déclaré Shwartzman. "La famille de mon père est originaire d’Israël, il était également israélien. J’ai passé les trois premières années de ma vie à Tel Aviv, puis ma famille a déménagé en Russie. Quand j’ai commencé le karting, mon père a décidé que nous aurions une licence russe parce que nous vivions en Russie."
"J’ai toujours eu un passeport israélien. Et lorsque la situation entre la Russie et l’Ukraine s’est aggravée, j’ai décidé de demander une licence de course depuis Israël. En fin de compte, je veux être un pilote et mon objectif principal est la Formule 1."
Mazepin et de nombreux autres athlètes russes ont décrié la façon dont leurs instances sportives ont géré le conflit en Ukraine, mais Shwartzman affirme que sa priorité était de garder son rêve de F1 intact.
"Après que la FIA a pris les décisions qu’elle a prises, je devais m’assurer d’être disponible pour travailler le plus rapidement possible si Ferrari avait besoin de me mettre au volant. Nous avons agi rapidement pour ne pas rater nos opportunités."
Plus de lien avec SMP
Il a admis avoir rompu tous les liens avec SMP Racing, le programme de sport automobile russe appartenant à l’oligarque Boris Rotenberg, qui a été nommé spécifiquement dans les sanctions occidentales.
"Ce chapitre est clos. Je n’aurais certainement pas été capable de réaliser tout cela et d’être ici maintenant sans leur soutien, mais cette année, j’ai commencé à marcher tout seul et maintenant toutes mes activités sportives dépendent de Ferrari."
Il a fait ses débuts officiels en F1 avec une séance d’essais à Austin, et espère maintenant un baquet à l’avenir : "Honnêtement, je n’ai pas de plan de secours si ça ne marche pas avec la Formule 1."