Les choses auraient pu être un peu différentes pour Red Bull Racing avec une saison plus conventionnelle.
Bien qu’il soit fantaisiste de suggérer que Red Bull aurait pu battre Mercedes aux championnats, il y aurait peut-être pu y avoir une période de grande forme plus longue sur la 2e moitié de l’année, comme le suggère Paul Monaghan, l’ingénieur en chef de l’équipe autrichienne.
"Si nous avions pu faire la course à Melbourne, nous aurions vite cerné certaines des zones les plus faibles de la voiture à ce moment-là, même avec le confinement, nous n’aurions pas manqué de réfléchir en mars, avril, mai sur les moyens de résoudre ça dès la reprise."
"Mais c’est en juillet que nous avons pu rouler et c’est là que vous rendez compte que ’OK, il y a du boulot ici, ici ou encore ici’. Cela aurait pu nous remettre directement sur les bons rails. Mais des ’peut-être’ ne refont pas une saison."
"Nous avons dû disputer 17 courses de suite ou presque et nous avons corrigé comme nous l’avons pu notre voiture."
Le fait que Red Bull ait mis en piste deux spécifications de nez différentes lors des courses autrichiennes montre combien de travail restait à faire pour que l’avant de la voiture fonctionne.
"Si vous regardez le début de la saison, il y avait davantage de manque de constance entre les hautes et les basses vitesses. Au moment où la voiture a atteint la deuxième course de Silverstone, je pense que nous étions dans une bien meilleure position dans les virages à haute vitesse que lors des courses précédentes."
"Ensuite, je pense que cela a évolué de manière assez uniforme, dans les virages lents comme rapides, depuis Silverstone. C’est pourquoi, avec une première course tôt dans la saison, nous aurions certainement pu avoir une meilleure forme pour la suite."