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Silverstone et Montréal disent déjà non à un GP sans spectateurs en 2021

A moins que Liberty Media ne compense ?

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L’organisation du calendrier 2021 sera un nouveau casse-tête pour Stefano Domenicali et Liberty Media, alors que la pandémie de coronavirus ne s’arrêtera pas magiquement au 1er janvier. L’an prochain, selon les restrictions de chaque pays, il reste fort à parier que les circuits ne pourront accueillir 100 % du public – par exemple seules 3000 personnes étaient autorisées au Mugello, et la France vient d’abaisser la barre de ses événements sportifs à 1000 spectateurs.

Dans ce contexte, l’organisation d’événements ne devient plus rentable, tout en perdant bien sûr en chaleur humaine. Pour deux des Grands Prix les plus populaires, il n’est d’ailleurs pas question d’organiser des courses à huis-clos, même partiel.

Du côté de Silverstone, Stuart Pringle, le directeur du circuit, a ainsi relayé ses inquiétudes et sa conviction : accueillir un public réduit, non merci.

« Cela ne fonctionnerait pas pour nous à capacité réduite, en fait cela ne fonctionnerait pas pour la plupart des sports, certainement ici au Royaume-Uni. »

« Je suis en contact avec tous les grands promoteurs sportifs et nous disons tous la même chose. Nos seuils de rentabilité se situent entre 60 et 90% de capacité en termes d’accueil du public, en fonction de vos frais généraux et de vos coûts et nous sommes tout en haut de l’échelle, comme vous pouvez l’imaginer avec la Formule 1. »

« Donc, si je fonctionne à 30 % de la capacité, je perds plus vite plus d’argent. Je ne suis pas intéressé. »

Le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, est sur la même longueur d’onde. D’autant que le circuit est situé dans le centre-ville, sur l’Île Notre-Dame (et le Grand Prix n’a déjà pas eu lieu en 2020).

« Non, pour être honnête, il n’y a aucun moyen pour que ce soit viable. »

« Nous examinons la question de très près, bien sûr, comme tout le monde. Et je suis un peu inquiet de ce qui va se passer au début de 2021. »

« C’est pourquoi pour l’instant, je sais que le calendrier va sortir, je pense en octobre, ou quelque part autour de cette date… et nous devons être très prudents, regarder de très près et travailler avec la Formule 1 et la FIA, et tous les promoteurs, ainsi qu’avec notre partie prenante locale. »

« Mais je suis un peu inquiet à ce sujet, pour 2021. Pour nous, en tant qu’entité privée, ce ne serait pas viable et en fonction dans restrictions, non seulement au Canada, mais aussi en Amérique du Nord, je sais que la Formule 1 sera inquiète de nouveau à l’idée de devoir traverser à nouveau l’Atlantique pour venir ici. »

« C’est donc quelque chose que nous suivons de très près. »

Ces déclarations sont aussi une manière, pour les circuits, de mettre la pression sur Liberty Media : puisqu’ils perdraient de l’argent avec des spectateurs réduits, ce serait à la F1 de compenser...

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