Avec le Grand Prix d’Autriche, le Grand Prix de Grande-Bretagne sera le deuxième fer de lance de ce début de saison particulier. La FIA y compte organiser deux courses, dans la foulée du Red Bull Ring.
Les promoteurs de Silverstone laissaient initialement jusqu’à fin avril, à la FIA et la FOM, pour recevoir une proposition ferme. La deadline est désormais dépassée… mais puisque le Grand Prix devrait probablement se tenir à huis clos, cela donnerait en réalité assez de temps, même encore aujourd’hui, à Silverstone pour organiser ce Grand Prix très spécial.
Même si actuellement, comme le confirme le directeur général du circuit, Stuart Pringle, la question du huis clos n’est pas encore réglée… Rien ne semble d’ailleurs fermement décidé.
« Nous ne savons pas vraiment si nous avons une course à huis clos ou non. Je dois être clair sur ce point. »
« Nous devons comprendre de la part du gouvernement les critères qui doivent être remplis pour être autorisé à organiser un événement sportif à huis clos. Et je travaille avec le ministère de la culture, des médias et des sports, et avec les autorités du sport automobile dans le pays, pour déterminer si nous pouvons ou non respecter ces critères, les remplir et aller au-delà. »
« Nous devons également parvenir à un accord avec le championnat du monde de Formule 1. Ce n’est pas l’affaire d’un jour. Les deux parties souhaitent absolument que cela se fasse, mais c’est compliqué, c’est contractuel, et cela prendra quelques jours, voire quelques semaines, pour y arriver. »
Organiser une course à huis clos peut paraître plus simple, mais pose aussi de grands défis logistiques à Pringle et à Silverstone : il s’agira de faire tourner le circuit avec un minimum de personnes – quelques centaines contre des milliers en temps normal.
« Nous nous sommes récemment agrandis, développés, et cela signifie que nous avons besoin de beaucoup de monde. Cela a nécessité beaucoup de personnel. Je suis directement responsable de tous ceux qui viennent ici : environ 7 000 personnes s’occupent de tout ce qui concerne l’accueil du public, et il y a à peu près le même nombre de personnes qui travaillent du côté sportif. »
« Mais nous devons aussi comprendre ce qu’il faudrait mettre en place pour organiser un événement sûr et sécurisé à huis clos. Et cela comprendra des choses que nous ne faisons pas normalement, comme les tests pour le Covid-19 et diverses procédures médicales. »
« Il y a donc tout un tas de travail qui doit être fait maintenant par beaucoup moins de personnes qu’en temps normal, et je commence à avoir l’habitude de me lever tôt le matin pour essayer de passer en revue tout ce volume d’informations. Mais ce n’est pas une difficulté. »
« Il faut juste que les choses soient claires et voir si nous pouvons au moins faire une course à huis clos. Je pense que nous allons tous y prendre du plaisir, ce sera quelque chose pour nourrir notre été même si nous ne pouvons tous pas être là en personne. »