Après l’intervention de Boris Johnson, le premier ministre britannique, pour aider la F1 et Silverstone à obtenir les exemptions nécessaires pour la quarantaine, le sport peut être a priori soulagé.
Comme nous vous le rapportions hier soir, pour l’homme à la tête du gouvernement, il n’est pas question de menacer la survie de la F1 ni d’empêcher un duo de courses normalement prévu le 26 juillet et le 2 août à Silverstone.
Pour Stuart Pringle, cela sonnera certainement aussi comme une bonne nouvelle mais le directeur du circuit anglais assurait, avant d’avoir connaissance de cette intervention ministérielle, qu’il était aussi prêt à reporter ses courses plus tard en août.
"Nous avons prévu ces dates à la fin juillet et début août mais nous avons un degré de flexibilité pour les organiser en août s’il faut. Je ne pense pas que trouver des dates soient le problème, ni même deux dates, ce qu’il faut c’est obtenir un feu vert du gouvernement."
"Je pense que c’est toute la Formule 1 qui a besoin d’une exemption et le sport doit savoir où il va avant de pouvoir annoncer des plans. La logistique est impressionnante, l’impact sur le personnel aussi et il leur faut de la clarté."
Pringle a noté l’amélioration très nette de l’évolution de la pandémie en Europe, avec un ralentissement voire une extinction probable qui ne mènerait pas à la tant redoutée 2e vague de Covid-19.
"Il faut rester prudent encore. Au Royaume-Uni, nous sommes un peu en retard mais c’est certainement une raison pour être optimiste. Plus nous allons avancer, plus les choses vont être faciles."
"La F1 a cependant besoin de certitudes pour son calendrier et ses déplacements car il y a 7 équipes basées dans notre pays qui doivent partir et revenir des courses. Avant de penser à nous, à notre course, il faut penser à elles et à ce qui va se passer pour la quarantaine."