Après une série de Grands Prix, comme à Montréal ou Monaco, courus avec les Pirelli les plus tendres, c’est un mouvement radicalement inverse qui s’opère pour la course de ce week-end à Silverstone.
Sans surprise, comme Barcelone et comme plus tard Suzuka et Spa, Silverstone est en effet de ces circuits qui demandent les plus hauts niveaux d’énergie aux pneus F1. La sélection sera donc la plus dure possible : C1, C2, C3.
En particulier les virages Maggots et Becketts sont un enchaînement aussi fameux qu’impressionnant pour l’énergie demandée aux pneus.
A ces défis techniques s’ajoute l’incertitude de la météo, qui bouleverse régulièrement les Grands Prix au Royaume-Uni.
L’an dernier, une stratégie à deux arrêts aux stands avait permis à Lewis Hamilton de l’emporter. Les autres pilotes avaient aussi adopté une stratégie à deux arrêts aux stands, avec deux relais en mediums et un en dur.
Il y a de tout de même de sérieuses différences par rapport à l’an dernier : il n’y a pas de qualifications sprint ; et les composés sont bien sûr passés aux 18 pouces.
Pour Mario Isola, le défi de Silverstone saura être aisément relevé par les nouveaux 18 pouces qui ont déjà prouvé leur efficacité. On ne devrait ainsi pas revoir le spectre des explosions de pneus comme par le passé.
« C’est au Grand Prix de Grande-Bretagne que la nouvelle voiture pour 2022 a été présenté l’année dernière, afin de mettre en évidence la future direction du sport que nous avons adoptée à partir de cette saison. Les dernières réglementations aérodynamiques sont conçues pour permettre aux pilotes de se suivre de plus près pendant plus longtemps, afin de donner plus de chances de dépassement, comme nous l’avons vu au Canada. Tandis que les pneus sont conçus pour offrir moins de surchauffe, plus de stabilité et une meilleure maniabilité dans une fenêtre de travail plus large. Tous ces aspects seront testés ce week-end, sur l’un des circuits les plus difficiles de l’année pour les pneus. »