Le directeur général de Silverstone, Stuart Pringle, a déclaré que le site du Grand Prix de Grande-Bretagne "aiderait" la F1 à organiser une deuxième course si d’autres événements devaient quitter le calendrier cette année
Déjà cette année, les Grands Prix de Singapour, du Canada et d’Australie ont tous été annulés en raison de la pandémie de Covid-19 en cours, tandis que le Grand Prix de Chine reste encore officiellement "reportée".
Après l’annulation du Grand Prix d’Australie il y a quelques jours, le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a réitéré sa volonté de tenir un calendrier de 23 courses cette année.
Cependant, avec d’autres courses au Japon, au Brésil ou encore au Mexique dans le doute, le Brésil, la Turquie et Abu Dhabi sur la liste rouge du gouvernement britannique, il est possible que la F1 doive à nouveau envisager d’autres plans.
"Si nous pouvons aider en organisant une course plus tard dans la saison, nous serions ravis de le faire," explique Pringle.
"La Formule 1 a été remarquable pour avoir organisé 17 courses l’année dernière - le seul sport mondial à avoir réalisé un tel exploit - et j’espère qu’elle pourra à nouveau compléter son calendrier."
"On ne nous a pas demandé une 2e course, et ce n’est pas une conversation que j’ai suscitée, mais si nous devons organiser une autre course pour le championnat alors bien sûr que nous aiderons."
L’année dernière, la F1 a couru deux fois à Silverstone pour les Grands Prix de Grande-Bretagne et du 70e anniversaire, bien que les deux courses se soient déroulées à huis clos. Cette fois-ci, jusqu’à 140 000 fans seront sur le circuit.
La décision du gouvernement britannique d’organiser la course de cette année en tant qu’événement "test" était absolument nécessaire pour garantir que l’épreuve soit financièrement viable... mais aussi pour sauver Silverstone, rien de moins !
"En d’autres termes, si nous n’avions pas pu accueillir les fans dans toute notre capacité, notre faculté à survivre au Covid aurait probablement été très limitée. Je sais pertinemment que techniquement, nous n’aurions plus été une entreprise viable."
"Il y a toujours un peu de marge de manœuvre et des moyens de contourner cela, mais nous commencions à craindre pour notre avenir. C’était très, très limite et cette décision a sécurisé Silverstone."