Silverstone devrait suivre l’exemple de Montréal et décider après les fêtes de Pâques, à la mi-avril, si le Grand Prix de Grande-Bretagne peut bien se tenir en juillet.
Pour l’instant, le Canada reste l’épreuve d’ouverture de la saison, mi-juin, suivi de la France, de l’Autriche et ensuite de la Grande-Bretagne, dont la course est prévu du 17 au 19 juillet.
Le directeur de Silverstone, Stuart Pringle, aimerait savoir ce qu’il adviendra de la course 3 mois avant l’événement, afin de ne pas lancer les préparatifs pour rien aux alentours du 20 avril.
"Mais ce n’est évidemment pas notre seule décision. Nous ne ferions rien sans l’aval de la Formule 1," précise-t-il.
"Nous sommes en communication constante, nous essayons de trouver les réponses. Le plus simple serait de dire que ce n’est pas possible. Le sport automobile est à l’arrêt jusqu’à fin juin, Goodwood a été reportée, c’est bientôt à notre tour de nous positionner."
"Mais le pays a pris des mesures très radicales, qui pourraient peut-être nous sortir de là (le confinement lié au Covid-19) plus rapidement que ce que l’on croit. Nous verrons cela assez tôt mais ce qui est certain c’est qu’il nous faut 12 semaines pour préparer le Grand Prix. D’ici moins d’un mois, il nous faudra une décision."
"Si tout le monde est confiné, personne ne peut préparer le circuit. Et si personne ne peut venir, la décision sera facile à prendre. En attendant nous avons mis au chômage technique 70% de notre personnel, en accord avec le plan du gouvernement pour préserver un maximum d’emplois. On pourra ainsi les rappeler très rapidement si les choses progressent dans le bon sens."