Désireux de marquer ses premiers points depuis l’Autriche, Kevin Magnussen aborde le Grand Prix de Singapour réputé pour être l’un des plus difficiles du calendrier. Le pilote Haas F1, grand fan des circuits en ville, est heureux que l’épreuve fasse son grand retour après trois ans d’absence.
"J’aime beaucoup Singapour. J’apprécie les circuits urbains de manière générale et Singapour est l’un des meilleurs d’entre eux. C’est une course très physique, c’est donc celle qui vous donne encore plus de motivation lorsque vous souffrez dans la salle de sport."
Le pilote danois possède actuellement le meilleur tour en course de l’histoire à Singapour grâce à son chrono de 2018 signé en 1m41s905, mais cela ne l’enthousiasme pas vraiment.
"J’ai signé le meilleur tour à deux reprises, en 2018 et en 2019, à chaque fois en fin de course et avec de nouveaux pneus. Je ne marquais aucun point lors de ces deux courses et ce n’est donc pas quelque chose dont je suis fier. Je le serais bien plus cette année si je marquais des points et j’espère que ce sera le cas."
"Il s’agit de l’une des courses les plus difficiles en raison de la météo et des caractéristiques du tracé, les virages s’enchainent sans répit. Sur la plupart des circuits, il y a des lignes droites qui vous permettent de reprendre votre souffle mais à Singapour, même les dites ’lignes droites’ sont en fait comme des virages. C’est également bosselé donc vous ne pouvez jamais vous relâcher."
"Il n’y a pas une manière spécifique de se préparer à cette épreuve, du moins pas pour moi. Je m’entraine toujours aussi dur que possible et comme je l’ai dit, c’est ce genre de course qui me donne encore plus de motivation pour m’entrainer. Vous savez que vous allez à Singapour et que ce sera l’une des épreuves les plus difficiles."
Magnussen n’est en revanche pas perturbé par le décalage horaire.
"Souvent, vous essayez de rester sur les heures européennes durant le weekend. Ca peut être compliqué car vous devez rester éveillé jusqu’à très tard, mais ça va et ça aide de ne pas avoir besoin de s’ajuster au heures locales. Nous irons bien sûr au Japon juste après et nous devrons probablement changer notre fuseau horaire, mais pas trop dans la mesure où la course aura lieu assez tard le dimanche."