Sixième au départ, Charles Leclerc était également sixième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco de F1. Le pilote Ferrari ne veut pas s’attarder sur sa frustration, malgré une stratégie pas parfaitement exécutée quand la pluie est arrivée.
"Non, parce que très honnêtement, c’est toujours facile à dire après la course mais il y avait beaucoup de voitures en slick quand il a commencé à pleuvoir et 90 % du temps il y a des Safety Cars dans ces conditions" rappelle Leclerc.
"Et c’est un pari qu’on a pris de rester en piste en pneus durs en espérant une voiture de sécurité, chose qui n’est pas arrivée. Au final, on termine dans la même place que celle à laquelle on avait commencé, et il n’y avait pas grand chose de plus à espérer en partant sixième, en tout cas."
Il déplore une piste pas très sécurisée sous la pluie : "Ca glisse beaucoup, mais ce qui est à améliorer c’est la peinture utilisée sur le circuit, aux virages 4 et 12, ce ne sont pas de vrais vibreurs mais c’est de la peinture qui sert de vibreurs et c’était difficile à gérer, ça a surpris beaucoup de pilotes. Mais la pluie est pareille pour tout le monde."
Sa pénalité de trois places sur la grille lui coûte possiblement un podium, mais il est philosophe : "Je suis content pour Esteban [Ocon], il le mérite et a fait un très bon week-end. De mon côté on méritait aussi, on a fait une très bonne qualif hier mais c’est comme ça, ça ne veut pas le faire depuis plusieurs années mais il ne faut pas lâcher, on garde la tête haute et on recommencera l’année prochaine."
Sainz a perdu à la "loterie" de Monaco
Carlos Sainz s’est montré très énervé tout au long de la course à la radio, mais l’Espagnol refuse de parler de ces séquences d’agacement. Il préfère rappeler que les conditions de piste à Monaco sont une raison en elles-mêmes pour être stressé.
"Je l’étais, j’étais frustré, ne me demandez pas de commentaires sur la radio, à 250 km/h à Monaco entre les murs, qu’on soit frustré ou nerveux, peut-être un peu frustré. Les deux arrêts étaient critiques, un qu’on a fait trop tard, l’autre trop tôt, mais Monaco est la loterie" regrette l’Espagnol.
Il pense clairement qu’il pouvait faire mieux aujourd’hui : "Vous devez voir mon tour de rentrée aux stands, quand Esteban s’est arrêté, pour voir le rythme que nous avions. Et avec les pneus durs, qui sait ce qu’on aurait pu faire en restant en piste, j’avais le rythme et c’est frustrant."
Quant à son accrochage avec Ocon plus tôt dans la course, qui a endommagé son aileron : "Je luttais avec Esteban mais il a freiné en milieu de piste. Je n’avais plus de place ni à gauche ni à droite."
"Je suis content que rien ne se soit passé, mais cela montre simplement que deux voitures de front ne passent pas sur cette piste. C’est trop étroit de nos jours."