Sous pression après plusieurs Grands Prix manqués, et souffrant peut-être toujours des séquelles du coronavirus, Lance Stroll pourra-t-il redresser la barre en Turquie, ce week-end ? Il le faudra, car Racing Point est plus que jamais en lice pour la 3e place au classement des constructeurs – et chaque point comptera.
« Je me sens bien pour ce week-end. Nous avons été assez malchanceux ces derniers temps, c’est donc une occasion de marquer des points et de retrouver un bon rythme. C’est une lutte serrée dans le milieu de grille, mais je pense que nous avons une voiture qui sera compétitive pour toutes les courses restantes. »
« C’est un nouveau défi et ça ressemble à un circuit impressionnant. J’ai regardé quelques vidéos des anciennes courses là-bas et il semble que ce soit un circuit qui a toujours produit des courses passionnantes. Tout le monde parle du virage 8 et je pense que ce sera le clou du spectacle. Ça devrait être assez spécial dans ces F1 modernes. »
« Je veux marquer des points régulièrement et me battre pour la P3 au championnat des constructeurs. C’est de plus en plus serré et la régularité va être vraiment importante. Nous voulons absolument nous battre pour d’autres podiums dans la dernière partie de cette année. »
Quant à Sergio Pérez, dont on ignore toujours l’avenir, il aura l’avantage d’avoir déjà couru en Turquie, en 2011. Mais ces souvenirs sont lointains...
« Je n’y ai couru qu’une seule fois, mais c’est un très beau circuit. Une piste très rapide qui est connue pour son long virage 8. C’est un circuit très physique et on le sentira certainement dans le cou à la fin du week-end ! J’ai vraiment hâte d’y courir à nouveau. »
« Nous pilotons des voitures très avancées par rapport à celles que nous avons utilisées en 2011, donc je pense que nous devrons réapprendre les virages d’une certaine manière, surtout maintenant qu’il a été réasphalté - il était très bosselé avant. Tout le tour sera difficile, c’est très dur pour les freins et cela devrait aussi nous donner de bonnes occasions de dépasser. »
« Il est facile d’entrer dans une routine en se rendant sur les mêmes circuits chaque année, donc lorsque vous êtes confronté au défi d’apprendre un nouveau circuit ou de réapprendre un ancien, c’est une perspective passionnante. Vous pouvez surperformer par rapport à d’autres pilotes, en vous appuyant sur la rapidité avec laquelle vous apprenez le circuit, c’est donc aussi une dynamique intéressante. »