La promotrice du GP de Belgique, Vanessa Maes, a riposté aux affirmations selon lesquelles Spa-Francorchamps est devenu trop dangereux pour le calendrier de la Formule 1.
Les pilotes ont parlé du potentiel de sessions annulées ce week-end en raison de la pluie, après que le sport automobile ait connu un autre décès dans une catégorie junior au sommet de l’Eau Rouge récemment.
Mais Maes a déclaré vendredi à la RTBF que Spa n’était "pas plus dangereux" que n’importe quel autre circuit.
"Les sports moteurs restent un sport dangereux. La sécurité est la priorité absolue du circuit de Spa-Francorchamps, de Spa Grand Prix, de la FIA et de Liberty Media. Le mythe fait peut-être que certains pilotes sont plus chauds quand ils sont sur le circuit de Spa-Francorchamps, je ne sais pas."
La discussion sur la sécurité à Spa est arrivée à un moment difficile pour les organisateurs, car le contrat de course actuel avec la Formule 1 expire après 2024.
"Le monde de la F1 est en mutation permanente. Il y a beaucoup plus de candidats que de places dans le calendrier. Maintenant, comme vous l’avez dit, nous sommes un circuit historique, mais un circuit tourné vers l’avenir. Nous avons réussi à négocier le calendrier 2024 et bien entendu, nous sommes déjà en négociation pour l’avenir. Alors, qu’est-ce qu’il se passera après 2025 ? Je pense qu’il est trop tôt pour en parler. Deux ans pour la F1, c’est énorme. Tellement de choses peuvent encore changer."
La F1 ne serait peut-être disposée à signer un nouveau contrat avec Spa-Francorchamps que s’il fait l’objet d’une rotation annuelle avec le GP à Zandvoort.
"La F1 évolue très rapidement. Seule une personne courageuse peut dire ce qui se passera dans deux ans dans ce sport. Certainement pas moi. Mais nous voulons accueillir la F1 ici chaque année. Beaucoup de gens vivent de cet événement. Oui, cela demande un investissement et un soutien du gouvernement wallon, mais le retour est là. Ça vaut le coup."
Maes a déclaré que Spa avait déjà répondu à la demande de Liberty Media pour "beaucoup plus de divertissement" parallèlement à l’action en piste.
"Notre métier c’est l’événementiel donc nous avons l’habitude de nous adapter. C’est clair qu’au début, on a eu certaines craintes par rapport à nos clients en se demandant s’ils allaient adhérer à cette nouvelle date."
"La F1 se porte très bien pour l’instant. Nous étions sold-out dès le mois de décembre et nous avons demandé au niveau des autorités du gouverneur de la province, une extension du nombre de spectateurs autorisés pour passer de 100.000 à 110.000 spectateurs."
"A Spa-Francorchamps, le plus beau circuit du monde, nous avons la chance d’avoir des "core fans". Ils venaient déjà avant la série Netflix et je suis persuadée qu’ils viendront après."
"La F1 avec Spa est un parfum. Sans Spa, la F1 n’est que de l’eau de Cologne."