Les courses Sprint de la F1 seront maintenues cette année pour une saison de plus, avec trois événements, comme en 2021. La Formule 1 voulait en organiser le double, mais les équipes ne sont pas tombé d’accord sur des conditions permettant d’organiser ces six courses de 100 km le samedi.
Le budget plafonné a en effet été réduit de cinq millions de dollars cette année, et les top teams voulaient que l’ajout de courses Sprint s’accompagne de fonds supplémentaires pour le coût qu’engendrent ces courses du samedi. Les équipes du fond de grille, plus habituées à gérer des budgets serrés, ont refusé.
Christian Horner, le directeur de Red Bull, explique pourquoi il était impossible pour les équipes de pointe de valider l’ajout de Sprints sans modifications au budget. Un plafond qu’il juge d’ailleurs caduc, compte tenu de l’inflation actuelle par rapport à la période à laquelle il fut fixé.
"Financièrement, cela n’a aucun sens d’accepter des courses Sprint" a déclaré Horner. "Mais dans l’intérêt du sport, nous avons concédé d’en accepter trois. Nous n’avons même pas droit à l’augmentation liée à l’inflation en cours, qui se ressent notamment sur les factures de gaz et d’électricité."
"Quand le plafond budgétaire a été fixé, il a été fixé à une limite au milieu de la crise du coronavirus qui, à bien des égards, n’a rien à voir avec ce qui se passe dans le monde moderne. C’est donc pour cela que ça a été limité à trois courses."