Günther Steiner admet lui aussi qu’à un peu plus d’un mois du premier Grand Prix de la saison 2022, le temps presse pour la FOM, la FIA et les équipes de se mettre d’accord sur les courses sprint.
Les top teams demandent un léger assouplissement des règles de plafonnement budgétaire pour faire face au surcoût d’une deuxième course par week-end "sprint", d’autant plus s’il y a 6 sprints. Les autres équipes souhaitent également un format revu en termes de redistribution des points, ce que la FOM serait prête à faire... mais avec une grille inversée pour les 10 premiers.
Pour l’instant aucun accord n’a été conclu et il devient de plus en plus probable que la F1 en resterait à trois sprints maximum, sur le même format qu’en 2021. Ce qui voudrait donc dire une course sprint qui déciderait de la grille de départ, ce qui n’aide pas à l’animer car tout incident peut coûter en termes de position pour le dimanche.
"Je ne sais pas ce qui va se passer," nous confie le patron de l’équipe Haas F1.
"Nous aurons une réunion de la Commission F1 dans une semaine - nous en saurons plus après cela. Le nombre, le format, tout ça."
Il estime que le résultat le plus probable pour le moment est bien que la Formule 1 répète 2021, lorsque les équipes étaient heureuses d’accepter le test sur trois Grands Prix.
"Je pense que nous aurons à nouveau trois sprints," admet Steiner. "Mais je ne sais pas exactement, alors voyons ce qui va se passer."
"Je ne peux toujours pas répondre à la question sur le nombre de week-ends sprint qu’il y aura."