Stefano Domenicali, le PDG de la F1, a une idée pour valoriser davantage les Qualifications Sprint, dans le cas où celles-ci seraient adoptées à plus large échelle l’année prochaine, alors que sept ou huit sont envisagées.
"La tension et le rythme sont bons" a-t-il déclaré au journal italien Autosprint, voyant même la possible arrivée d’une nouvelle récompense à décerner aux pilotes. "À ce stade, nous sommes en train de repenser le format, mais je peux imaginer avoir jusqu’à sept Qualifications Sprint."
"Nous pensons à un Grand Chelem, un titre supplémentaire à décerner, comme au tennis. Celui qui remportera le titre des Qualifs Sprint et le championnat aura remporté le Grand Chelem. La Formule 1 doit changer et devenir plus intéressante pour le jeune public."
Jean Todt, le président de la FIA, est sceptique quant à la séance libre du samedi matin sous ce format : "Cette heure d’essais libres n’est pas compréhensible pour le public, ni pour les médias."
"Le seul avantage est l’information que les équipes peuvent collecter des données, notamment pour l’usure des pneus. Du point de vue du spectacle, cela n’a pas beaucoup de sens."
Le Français répond aussi aux critiques au sujet du peu d’importance que revêt le meilleur tour rapide, qui ne décerne plus la pole position : "C’est une évolution. La grille est déterminée par le résultat du Sprint, mais nous devons voir cela."
"Une épreuve supplémentaire a été introduite le samedi, ce qui donne plus de sens aux qualifications du vendredi. Ce qui est important, c’est que l’événement principal soit la course du dimanche. Il ne doit y avoir aucune confusion à ce sujet."
Comme Domenicali, il confirme que rien n’est encore acquis pour 2022, en dépit des projets de développement du Sprint : "Rien n’a encore été décidé. Prenons d’abord le temps de voir quelles connaissances nous aurons acquises lors des tests à Silverstone, Monza et Interlagos."