La F1 et la FIA peinent à se mettre d’accord sur l’augmentation du nombre de Sprints pour l’année prochaine. L’an dernier, les équipes avaient établi un veto pour arriver à six événements de ce type, mais ce sont désormais des désaccords entre les organismes de gouvernance de la discipline qui posent problème.
Stefano Domenicali, le PDG de la F1, et Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, cherchent en effet un terrain d’entente, notamment financier, pour une augmentation des courses Sprint l’année prochaine en Formule 1.
"Je pense que les décisions que nous prenons doivent être examinées de près" note le directeur de Mercedes F1, Toto Wolff. "Et je suis sûr qu’entre Stefano et Mohammed, nous allons arriver à une résolution."
"Pour Mohammed, il était important d’entendre l’opinion des membres de la FIA, et il n’était pas contre, juste qu’il avait besoin de plus de temps pour cette décision."
Zak Brown, le PDG de McLaren, confirme que les équipes ne sont plus au centre de la discorde, et s’étonne des désaccords entre F1 et FIA : "Nous avons essayé d’obtenir six courses de Sprint l’année dernière, ce qui n’a évidemment pas été le cas pour cette année."
"Toutes les équipes ont voté en faveur des six courses Sprint, maintenant que nous avons vu les données, qui nous disent que cela crée une plus grande sensibilisation des fans, et c’est ce que je pense être le plus important dans la croissance du sport, comment nos fans réagissent lorsque nous essayons de nouvelles choses."
"Et comme Toto l’a dit, Mohammed a exprimé qu’il voulait juste faire un peu plus de travail. Je pense que la FIA et la Formule 1, dans un forum comme celui-ci, devraient peut-être s’aligner sur la position qu’ils ont avant ces réunions, mais je suis sûr que cela sera réglé."
Laurent Rossi, le PDG d’Alpine F1, confirme qu’il faut un accord entre la F1 et la FIA pour ensuite valider ces changements : "C’est une bonne chose que tous les organes directeurs s’assurent qu’ils sont totalement alignés, parce qu’une fois que vous y êtes, vous ne pouvez pas vraiment revenir en arrière."
"Donc, je pense que c’est bien que nous travaillions correctement, nous aurons un peu de débats et un peu de travail à faire de notre côté jusqu’à ce que nous arrivions à un alignement, mais nous travaillons à cela. C’est juste une question de temps, je suppose."