Stake F1 a progressé avec ses arrêts aux stands lors du Grand Prix du Japon à Suzuka.
C’est ce que confirme le directeur de l’ingénierie piste, Xevi Pujolar, alors que la course s’est enfin déroulée sans aucun écrou récalcitrant pour les monoplaces.
Un problème matériel a perturbé les arrêts aux stands de Stake F1 jusqu’à présent cette année. En raison d’un changement de philosophie de suspension avant pour la saison 2024, l’équipe n’a pas pu revenir à l’équipement précédent pour les arrêts, l’obligeant à rechercher une nouvelle solution au problème qui n’avait pas été détecté lors des tests de pré-saison.
A noter que Guanyu Zhou n’a pas fait toute la course (et donc tous les arrêts prévus) puisqu’il a dû abandonner sur une panne de boîte de vitesses au 20e tour. Valtteri Bottas a lui terminé en 14e place.
Stake F1 a toujours réalisé des arrêts aux stands plus lents que la moyenne lors du Grand Prix du Japon par rapport à ses rivaux, mais Pujolar en était satisfait.
"Si vous regardez où nous en étions dans les trois premières courses, avec des arrêts qui duraient parfois plus de 50 secondes, je suis satisfait des arrêts aux stands que nous avons effectués au Japon."
"Nous pouvons voir que certains font des arrêts aux stands plus rapides, oui, c’est un travail en cours jusqu’à ce que nous ayons toutes les solutions."
À Suzuka, la plupart des équipes ont enregistré une perte globale de temps dans les arrêts aux stands d’environ 23 à 24 secondes (arrêt et traversée de la pitlane à 80 km/h). Le premier arrêt de Bottas a duré un peu moins de 25 secondes, tandis que celui de Zhou était environ une seconde plus rapide. Puis le Chinois a abandonné.
Mais lorsque Bottas est arrivé avec le groupe de voitures se battant pour la position finale dans le top 10, son arrêt d’un peu moins de 26 secondes lui a fait perdre l’avantage sur ceux qui l’entourent.
"C’est dommage car Valtteri aurait pu être dans les points sans cela. Mais, dans l’ensemble, je dirais que nous avons fait de gros progrès. Nous n’avons pas eu de catastrophe."
"Les arrêts aux stands étaient fiables et c’est ce que nous voulions, fiables, cohérents et constants. Ensuite, nous aurons la vitesse et la performance quand tout sera déployé."