Grâce à la 13e place de Mick Schumacher à Bakou et à la 14e de Nikita Mazepin, Haas a signé son meilleur résultat d’ensemble cette année à Bakou. Mieux, l’équipe a repris la 9e place du classement des constructeurs à Williams, à la faveur d’un meilleur résultat hors top 10.
Bien sûr, Günther Steiner ne saute pas de joie après une 13e place : mais celle-ci reste tout de même une rare satisfaction dans une saison très compliquée…
« Bien sûr, nous connaissons nos limites, mais comme nous l’avons toujours dit, nous essayons toujours de tirer le meilleur de chaque situation, quelle qu’elle soit. Parfois, il faut simplement être patient et continuer à faire du bon travail. Vous devez rester concentré, et parfois à la fin il y a quelque chose. »
« Toute l’équipe était satisfaite des 13e et 14e places, car pour l’instant, c’est ce que nous pouvons obtenir de mieux dans un bon jour. Il y a toujours une opportunité, vous devez juste être là quand elle se présente, et ça ne s’obtient qu’en travaillant dur. »
Arrive maintenant le Grand Prix de France, avec le premier triple-header de l’année. N’est-ce pas selon Günther Steiner un calendrier déjà trop chargé pour une petite équipe comme Haas, et deux rookies ?
« Chaque défi pour nos pilotes est bon. Ils sont exposés à tout ce qui peut arriver en Formule 1. C’est un triple-header, vous ne pouvez pas le changer, vous devez faire avec. Parfois c’est bien parce qu’il n’y a pas de temps entre les courses pour les distractions. Ils sont tous les deux jeunes, ils ont beaucoup d’énergie, et la course est ce qu’ils veulent faire. Ce n’est pas une mauvaise chose pour eux. Ils ont juste besoin de rester concentrés et nous voyons à quel point ils peuvent le faire. C’est une bonne chose pour eux dans la première partie de leur carrière, pas seulement pour la saison, d’être exposés à cette pression. Je suis sûr qu’ils s’en sortiront très bien. »
Le Grand Prix de France verra le retour du public au Paul Ricard, avec 15 000 fans attendus...
« Pour moi, la chose la plus importante est de surmonter cette pandémie, afin que tout le monde puisse à nouveau circuler librement - c’est ce que j’attends avec impatience. Bien sûr, si nous pouvons attirer des gens à nos courses, c’est formidable car ils peuvent alors voir que la normalité est au coin de la rue. Nous devons travailler dur pour y parvenir. Un événement avec des spectateurs est beaucoup plus inspirant pour tous ceux qui participent à la F1. Je suis impatient et j’espère que nous reverrons bientôt des circuits avec 100 % du public. »