Günther Steiner admet que les accrochages entre ses pilotes ont poussé à l’inquiéter grandement, et avoue qu’il a même craint avoir perdu le contrôle sur son équipe et sur Romain Grosjean et Kevin Magnussen, qui se sont tous deux accrochés en Angleterre, provoquant leur abandon.
"Oui, après Silverstone, on en était à un point où je ne voyais pas cela fonctionner, car nous avions des difficultés avec la voiture et avec les pilotes" se souvient Steiner. "C’était juste difficile, et je ne râle pas car je suis sous pression. C’est aussi pour motiver l’équipe."
"Si je ne peux pas contrôler les pilotes, comment cela peut-il être bon pour l’équipe ? Je mets beaucoup de pression sur eux pour travailler, pour tout faire bien, et ils se touchent au virage 5 à Silverstone. A un moment, j’ai pensé que c’était ingérable."
Mais il pense surtout que ses pilotes ont trop essayé d’en faire, et ont tout tenté, quel qu’ait été leur adversaire : "Ils n’ont pas pensé à l’équipe à un moment, ils ont juste vu l’opportunité de bien faire, comme à Barcelone et à Silverstone."
"Ils se sont bien qualifiés et ils avaient l’opportunité d’avoir des points, et ont oublié que ces points sont pour l’équipe, pas juste pour eux. Etait-ce à cause de la pression ? Je ne le saurait peut-être jamais. Cela pourrait aussi être dû à une augmentation de la pression d’un coup."