Günther Steiner aimerait voir l’Allemagne redevenir une nation de Formule 1. Le directeur de Haas F1 pense que le pays outre-Rhin doit s’inspirer des Pays-Bas, alors que le pays a vu la catégorie reine du sport automobile s’éloigne du pays.
"Maintenant, nous devons faire en sorte d’avoir une base de fans en Allemagne comme les Néerlandais" a déclaré Steiner. "Ils ont beaucoup de jeunes qui regardent la F1, tout comme les Américains et le reste du monde. Il n’y a qu’en Allemagne que nous avons du mal, ce qui est dommage, car l’Allemagne a toujours été un pays de F1."
Steiner s’amuse à rappeler qu’il engage pour sa part un pilote allemand : "J’y contribue ! J’apporte le pilote. Une course serait bien, cependant. Mais c’est à l’industrie et à la politique allemandes qu’il faut en parler, pas à moi."
Un problème lié à la diffusion télé ?
Selon lui, le problème vient de la diffusion télé, qui est payante en Allemagne, dans un pays où la télé gratuite fait partie de la culture : "Les gens qui ne veulent pas payer pour Sky sont le problème. Je dirais que c’est certainement un problème, car le téléspectateur allemand n’a pas l’habitude de payer pour la télévision."
"Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Le premier est que l’Allemagne n’est pas un pays où la télévision payante est demandée, parce que le contenu de la télévision gratuite en Allemagne est très bon, je dois le dire."
"Voilà pourquoi : Pourquoi devrais-je payer alors que le contenu gratuit que je reçois est également bon ? Ensuite, il y a le contenu et, logiquement, les gens se disent ’je veux regarder ça et je ne veux pas le perdre’, ou ’je veux regarder ça et je vais aussi dépenser de l’argent pour ça’."
"Mais lorsque vous vendez quelque chose, vous devez vous assurer que c’est suffisamment attrayant pour que les gens paient. Il faut aussi y réfléchir. Il y a plusieurs choses à prendre en compte. Mais je ne veux surtout pas dire que c’est mauvais."
"Je pense qu’il s’agit d’un mélange où il faut trouver la magie quelque part pour que cela fonctionne. Et je dirais qu’il faut motiver les jeunes à le faire, parce qu’ils sont plus enclins à payer pour quelque chose de bien."