Le mois qui vient de s’écouler a peut-être été la séquence de Grands Prix à enchainer la plus difficile de l’histoire de la Formule 1.
C’est l’avis de Günther Steiner, qui dirige la plus petite équipe du plateau et - en 2021 - la moins compétitive de toutes.
Le directeur de l’équipe Haas F1 a été invité à commenter le triplé particulièrement ardu des courses au Mexique, au Brésil puis au Qatar en autant de semaines.
"Nous avons eu des retards avec le fret de Mexico à Interlagos, ce qui nous a rendus un peu nerveux, mais au final, nous avons tout réussi," déclare Steiner.
"C’est comme ça qu’est la Formule 1 - on se plaint et on panique facilement, puis tout se passe bien à la fin."
"Mais ! Il y a un mais ! Cela n’a jamais été aussi difficile, d’autant plus que le vol du Brésil au Qatar a été très long. Nos gars ont dû démonter tout le garage et démonter les voitures à Interlagos le dimanche soir, suivi d’un vol de 16 heures vers le Moyen-Orient."
"Et ce n’est pas seulement la distance, c’est aussi le décalage horaire."
"C’était épuisant pour tout le monde, mais je pense que les fans apprécient le nombre de courses que nous avons disputées cette année malgré le Covid. La Formule 1 a fait du bon travail de cette façon, mais je dois admettre que moi aussi j’ai pensé que les dernières semaines ont vraiment été à la limite."
"C’était probablement l’enchainement de courses le plus difficile de toute l’histoire de la F1."