Haas est à la recherche de certitudes à Barcelone : depuis trois courses, l’écurie américaine est impuissante en qualifications et surtout en course. Günther Steiner ne fait aucun mystère sur la raison de cette chute de performance : Haas n’arrive pas à bien exploiter les Pirelli, notamment à les mettre dans les bonnes températures.
A Barcelone, les fortes demandes en énergie du circuit, les températures plus importantes, et les nombreuses données que l’équipe a récoltées cet hiver, devraient aider Haas à rebondir… de même que les évolutions importantes qui sont, sans surprise, attendues pour le début de la saison européenne.
« Nous amenons nos premières évolutions de l’année » confirme Günther Steiner, le directeur d’écurie. « Beaucoup de pièces sur la voiture vont changer. L’aileron avant, le fond plat et beaucoup de pièces plus petites, comme les rétroviseurs. C’est une évolution assez significative. »
Courir à Barcelone devrait aider Haas à mieux comprendre pourquoi les Pirelli ont du mal à fonctionner sur la monoplace…
« C’est très important d’avoir beaucoup de données » se réjouit Steiner. « Nous avons beaucoup de données, oui. Il faut s’assurer que tout soit bien corrélé après quatre courses, et s’assurer aussi que nos évolutions fonctionnent. Nous avons hâte de le savoir, pour voir où nous nous situons par rapport aux essais hivernaux. »
« Ce n’est pas vraiment comme si vous pouvez revenir en arrière et vous comparer par rapport à vos quatre premières courses. Mais Barcelone est toujours une bonne occasion de faire le point après les longs voyages du début de saison. Nous sommes de retour en Europe, des évolutions arrivent, mais il y a plus de choses à regarder encore, pour comparer nos données, parce que c’est ici que nous avons roulé en essais hivernaux. »
Les performances de cet hiver seront-elles néanmoins pertinentes pour ce week-end ? Les conditions ne devraient pas être similaires…
« Nous espérons que tout fonctionne comme tout a fonctionné en essais hivernaux » confie le patron. « Nous avons perdu, bien sûr, un peu de confiance après les trois dernières courses. Mais pas totalement. Nous sommes juste prudents au moment de faire des pronostics ; nous sommes prudemment optimistes. »