Le Grand Prix du Qatar est la troisième et dernière course du triplé actuel, qui a mis les organismes à rude épreuve.
Pour Günther Steiner, directeur de Haas F1, c’est un soulagement même s’il y a un plus grand défi encore étant donné que le circuit international de Losail est un tout nouveau circuit pour la F1.
"Comme le dit un vieil adage, quand les choses se corsent, les durs se mettent en route, et notre équipe a très bien fonctionné lorsque nous avons eu des retards au Brésil avec le fret. Nos gars ont fait un travail fantastique pour tout rassembler, ils sont prêts à le faire, ils traversent les difficultés mais, évidemment, ils veulent aussi voir une fin maintenant."
"Ils se rendent compte que cette année est une saison difficile car le Covid est toujours là et beaucoup de choses ont été condensées dans la dernière moitié de la saison. Ils ont gardé la tête baissée, ont travaillé dur et nous avons réalisé tout ce que nous voulions accomplir. Au final, cela a fait grandir l’équipe. Ils savent que s’ils travaillent simplement ensemble, ils peuvent y parvenir."
"Ensuite, ce tout nouveau circuit sur lequel nous allons apporte de l’excitation car la plupart des gars de notre équipe n’y est jamais allée. Vous savez que vous devez travailler dur, mais si vous faites ce travail, une partie sympa consiste à découvrir de nouveaux pays et tout le monde a vraiment hâte d’aller au Qatar parce que nous y reviendrons dans les années à venir - il y a donc de l’enthousiasme malgré la fatigue."
La Formule 1 a en effet annoncé que le Qatar a signé un accord de 10 ans à compter de 2023, après avoir proposé d’accueillir une course en 2021.
Après avoir vu le succès de Bahreïn et d’Abu Dhabi pour la Formule 1 au Moyen-Orient, que pense Steiner de cet ajout sur le long terme ?
"C’est un bon ajout et cette année, ils sont intervenus à la dernière minute pour nous aider à tenir un bon calendrier de courses. Je pense que le Moyen-Orient est un bon endroit pour organiser des Grands Prix - ce n’est pas trop loin de l’Europe, il fait chaud quand il fait froid en Europe et si les gens planifient des vacances, c’est un bon endroit où aller. Ces pays sont prometteurs et ils ont déployé beaucoup d’efforts pour accueillir de gros événements."
Pour les deux pilotes de l’équipe, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, c’est encore un nouveau circuit à apprendre. A quel point a-t-il été satisfait par leur capacité à apprendre les circuits ?
"Entrer dans une saison comme celle-ci, 22 courses pour des débutants en F1, d’une manière ou d’une autre, cela doit être très difficile mais excitant en même temps. Si vous avez 22 ans et que vous êtes capable de le faire, cela doit être une sensation fantastique mais ça reste un exercice difficile. N’oubliez pas le travail acharné qu’ils font parce qu’ils doivent performer sur la piste, et ils le font. De toute évidence, la performance de la voiture que nous avons n’est pas bonne mais ils sont à l’arrivée la plupart du temps, ils ont appris en cours de route. Lorsque l’équipe leur a dit de faire les choses différemment, ils se sont adaptés et ont écouté."
"A la fin de la saison, ils devraient être satisfaits de ce qu’ils ont appris, puis prendre cet apprentissage et le mettre en pratique la saison prochaine car ce sera différent. Nous devons nous battre pour les points et c’est la mission. L’année prochaine, la pression sera plus élevée mais d’une manière différente. Le défi cette année était de s’habituer à tout et d’apprendre la Formule 1. Ils ont eu une année d’apprentissage, l’année prochaine ils devront marquer des points."