Actuellement septième du championnat des constructeurs avec 34 points, Haas F1 doit surveiller ce qui se passe derrière elle car AlphaTauri et Aston MartinF1 n’ont respectivement qu’un et neuf points de retard sur elle avant la course de Singapour.
Mais laquelle de ces équipes possède la meilleure voiture en cette fin de championnat ? Günther Steiner, le directeur de l’écurie américaine, ne voit pas forcément cet aspect comme étant le facteur décisif.
"Je ne sais pas encore. Je veux dire, c’est très serré dans le milieu de peloton, nous ne savons pas qui a la voiture la plus rapide. Je pense qu’à partir de maintenant, ça dépendra de qui fait le meilleur travail lors cinq weekends et demi restants. Cette équipe terminera septième."
"Mais je ne pense pas que quelqu’un soit spécifiquement plus rapide. Il s’agit surtout de réaliser le weekend parfait pour marquer des points, car les grandes équipes ne commettent normalement pas d’erreur et rencontrent peu de problèmes en course. Nous savons tous que les huit premières places sont déjà réservées et nous sommes essentiellement là pour prendre les restes, et celui qui en aura le plus terminera septième."
Alors qu’il reste très peu de baquets restant à attribuer pour la saison 2023, Steiner confirme qu’il ne compte pas se presser pour confirmer l’identité du futur coéquipier de Kevin Magnussen.
"Parce que nous ne sommes pas dans l’urgence. Et qu’il n’y a pas beaucoup de mouvements. Alors pourquoi me hâter ?"
L’Autrichien a tout de même révélé les qualités qu’il espérait trouver dans son futur pilote.
"De qui avons-nous besoin pour rendre l’équipe meilleure ? De quel type de pilote ? Nous continuons aussi d’observer Mick (Schumacher). Nous regardons beaucoup de choses. Nous ne restons pas simplement assis à ne rien faire, nous regardons ce qui se passe et nous savons où nous voulons aller. C’est la raison pour laquelle nous attendons."
"Alors comme je le disais, il n’y a pas d’urgence et nous prenons le temps de bien réfléchir. Nous ne voulons pas nous tromper à cause d’un manque de suivi. C’est pour ça qu’il n’y a pas de pression, je ne pense pas qu’il y ait tant d’opportunités que ça désormais, et nous n’en manquerons aucune."