Revenu à la surprise générale chez Haas F1 en début de saison, Kevin Magnussen a peut-être réalisé l’exploit d’une vie au Brésil où il signait une improbable pole position, la première de sa carrière et de son équipe en Formule 1.
Quelques semaines après cette incroyable performance du Danois, le directeur Günther Steiner revient avec plaisir sur ce vendredi magique pour son écurie.
"Je pense que la combinaison qu’il forme avec Mark Slade, son ingénieur de course, est en train de se mettre en place," indique le dirigeant italien. "Ils ont une bonne relation et se font confiance. Kevin n’avait ainsi qu’à penser au pilotage et à rien d’autre."
"Ce tour était fantastique, mais il était performant durant toute la séance de qualifications : en Q1, en Q2 et en Q3. Et il a fait confiance à ce qu’on lui disait, quels pneus utiliser, et il a pu voir en Q1 et en Q2 que nous avions choisi les meilleurs pneus à chaque fois."
"Puis est arrivé le tour qui comptait et qu’il a très bien effectué. Il y avait huit autres pilotes qui auraient pu y parvenir aussi, l’écart n’était pas de 10 minutes mais de seulement quelques secondes. Il a simplement fait ce qu’il fallait au bon moment."
Trop de hauts et de bas en 2022 malgré les exploits
En revanche, Steiner a aussi noté la baisse de régime de Magnussen en deuxième partie de saison. Il appelle ainsi le Danois à être plus régulier en 2023, mais fait la même demande à Haas F1, l’équipe ayant alterné le très bon et le nettement moins bon en 2022.
"Il est revenu et à marqué des points dès sa première course à Bahreïn. Il avait toute l’équipe derrière lui. Et je dirais ensuite qu’il a commencé à avoir quelques difficultés après la trêve estivale, sans que nous sachions vraiment pourquoi. Mais il est une nouvelle fois revenu ensuite."
"Nous devons faire disparaitre les hauts et les bas en tant qu’équipe, pas seulement Kevin. Nous devons analyser pourquoi nous avons connu autant de hauts et de bas cette année."
Steiner est quoiqu’il en soit heureux du fait que Magnussen soit revenu bien plus mature que lorsqu’il avait quitter l’écurie américaine fin 2020.
"Il a simplement muri en vieillissant. Nous devenons plus calmes et voyons les choses un peu différemment parfois. Il est très détendu la plupart du temps. Et grâce au travail qu’il mène avec Mark, j’espère que nous aurons un Kevin encore meilleur à l’avenir."