Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie au mois de Février, Haas F1 décidait de mettre fin au partenariat avec son sponsor titre Uralkali, la société dirigée par Dmitry Mazepin, père de Nikita et oligarque russe proche de Vladimir Poutine.
Uralkali demandait de son côté 12 millions d’euros payés d’avance à l’écurie américaine, qui a riposté en réclamant 8,6 millions d’euros à son désormais ancien sponsor pour manque de profit.
Interrogé sur cette situation très complexe dans le paddock d’Imola, Günther Steiner, le dirigeant de Haas F1, a déclaré ne "pas vouloir commenter. C’est une procédure judiciaire et je respecte la confidentialité."
"Je ne veux pas me présenter publiquement et dire : ’Nous avons dit ça et eux ça.’ Si vous voulez vous faire votre propre opinion, vous êtes libres de lire ce qui a déjà été dit."
"Je ne souhaite pas parler publiquement de la situation qui est en cours avec notre ancien sponsor."
En raison des sanctions financières qui ont été adressées à la Russie, il est de toute façon improbable que l’une ou l’autre des deux entités finisse par verser quoi que ce soit à l’autre même si un tribunal le décrétait.
"La situation n’est pas facile avec toutes ces sanctions," poursuit Steiner. "Je ne connais pas les détails. Je laisse ça entre les mains d’un bon avocat car c’est un travail à plein temps."
"Pour le moment, je dois attendre les prochaines étapes de la procédure judiciaire."
Steiner pense-t-il que cette histoire se terminera devant les tribunaux ? "Je n’en ai aucune idée."