Günther Steiner avoue être perturbé par la monoplace de son équipe, Haas, alors que l’équipe continue à essayer d’identifier les problèmes rencontrés avec la VF19. Le travail actuel se porte sur la comparaison entre les dernières évolutions et l’ensemble utilisé en début de saison, mais le directeur de Haas explique que le travail n’est pas encore terminé.
"On n’en est pas encore là" avoue-t-il. "Si nous étions assez bons pour avoir déjà une bonne comparaison, nous serions une très bonne équipe. Il faut des jours et des jours pour comparer. Mais nous voulions faire cela pour voir si nous voyions quelque chose de différent avec la comparaison, mais c’est trop tôt pour le dire. Il faut regarder les données."
"Si nous avions une compréhension parfaite de cela, nous saurions quoi faire. Nous cherchons encore à comprendre où nous en sommes avec cela. C’est la voiture la plus étrange avec laquelle j’ai pu travailler."
Il ne comprend pas comment la voiture peut être aussi rapide en qualifications, et n’être nulle part le lendemain : "Vous pouvez être qualifié sixième, en sachant qu’en réalité, c’est huitième, je le sais, mais nous arrivons même à nous qualifier cinquièmes parfois, et en course, vous vous retrouvez avant-dernier. C’est incroyable."
"Je n’ai pas beaucoup vu des voitures comme celle-ci. Je ne me rappelle pas d’avoir déjà vu quelque chose de similaire et c’est d’autant plus difficile parce qu’on ne peut pas revenir en arrière."
"Si encore nous étions lents tout le temps, mais en qualifications [en Allemagne], Kevin aurait atteint la Q3 assez facilement sans le blocage, et en course nous étions de nouveau lents. Je suis déconcerté."
Les problèmes rencontrés pour mettre les pneus dans la bonne fenêtre de fonctionnement sont toujours inexpliqués : "C’est la voiture qui influence les pneus. Mais de toute évidence, c’est encore quand on doit faire fonctionner les gommes, nous y arrivons parfois, et il faut comprendre ce qui les fait fonctionner ou non."
"Nous savons que la fenêtre de fonctionnement des pneus est très étroite, pour qu’ils arrivent à fonctionner, ça ne changera pas, donc il faut trouver pourquoi nous perdons parfois du temps, et pourquoi parfois nous n’en perdons pas."