Gunther Steiner était le directeur de l’équipe Haas F1 depuis que l’équipe a rejoint la F1 jusqu’à fin 2023, date à laquelle il a été licencié par Gene Haas.
Steiner était très apprécié des fans et des producteurs de Drive to Survive. Steiner explique cependant pourquoi son style ne fonctionnerait pas pour une grande équipe représentant un constructeur, comme Mercedes.
"Je pense qu’en me comportant comme je me suis comporté, cela n’aurait pas endommagé leur marque [Mercedes]. Mais ils ne l’auraient pas permis. Je ne me comporte pas mal, j’ai juste mon propre style. Et je pense qu’une grande entreprise n’aime pas ça, juste parce que c’est une grande entreprise."
"Dans une petite équipe, vous avez beaucoup plus de liberté, mais cela a un prix : vous n’avez pas les ressources et vous n’avez pas autant de personnes derrière vous pour essayer de vous aider à réussir ou prendre les bonnes décisions. Chaque équipe est un peu différente."
"Vous avez McLaren, qui, je pense, en tant que structure d’entreprise, est l’une des plus strictes, puis Red Bull, qui, parmi les grandes équipes, est la plus facile à vivre. Quand Dietrich Mateschitz était là, il donnait un sentiment différent, c’était une grande entreprise oui, mais toujours avec un seul gars qui en avait les commandes, pas avec un conseil d’administration de gars habillés pingouins."
"Je ne dis pas qu’un style est mauvais et l’autre est bon. Je dis juste qu’ils sont différents et qu’il faut gérer ça. Et je pense que le style, la façon dont j’ai dirigé Haas, je suppose, n’aurait pas fonctionné avec Mercedes. Je prends Mercedes parce que c’est une grande entreprise, rien d’autre, pour avoir quelque chose de comparable à mon style chez Haas."
Pense-t-il à revenir un jour en F1 ?
"Ce que je fais maintenant, être consultant pour la télévision, je l’apprécie aussi parce que j’ai appris beaucoup plus, ce qui peut être un avantage pour moi à l’avenir. S’il y a un projet, cela pourrait être une équipe existante ou une nouvelle équipe, peu importe, pourquoi pas. Mais avec l’ambition d’avoir ce qu’il faut pour monter sur le podium."
"La Formule 1 me manque mais je peux dire ’je l’ai fait’, je peux passer à autre chose. S’il y a quelque chose qui se présente, un projet que je peux faire réussir, et le succès signifie désormais des podiums, alors je dirais oui. Si cela n’arrive pas, alors je suis plutôt heureux là où je suis."