Haas a vécu un week-end catastrophique en France, et le Grand Prix d’Autriche s’annonce tout aussi compliqué pour les VF19, avec les mêmes pneus et un circuit qui demande un fonctionnement optimal sur le châssis et le moteur. L’équipe essaiera de profiter de ce qu’elle a appris sur les pneus au Castellet.
"Il devrait y avoir quelque chose, mais avec les difficultés qu’on a avec les pneus cette année, je ne voudrais pas tirer de conclusion hâtive en disant que nous pouvons tirer des informations de la France vers l’Autriche" admet Günther Steiner. "La piste autrichienne propose un tracé différent et un autre type de surface."
Les pneus ne sont plus au centre des obsessions de Steiner : "Je ne pense plus aux pneus, à savoir s’ils fonctionnent ou non, j’attends toujours le vendredi. J’étudie ce qu’ils vont faire, mais on n’a aucune certitude sur le fait qu’ils fonctionneront sur notre voiture."
L’an dernier, Haas avait signé son meilleur résultat en Autriche avec une quatrième et une cinquième places. Le directeur se rappelle de ce qui a permis à son équipe de parvenir à un tel succès : "Quand on a une bonne voiture et qu’on trouve la bonne configuration, c’est assez facile à faire."
"Il y a eu quelques abandons dans la course parmi les trois équipes de pointe devant nous et nous avons terminé à ces places. Une fois que vous l’avez fait, ça semble avoir été facile. Mais pour y arriver, c’est très difficile. Je ne sais pas si nous pourrons atteindre ce niveau cette année, mais c’est sûr que nous allons essayer."