Williams a repris à Haas la 9e place au classement des constructeurs, grâce à la très belle 12e place de George Russell au Paul Ricard, conquise à la faveur d’une probante course (le Britannique a devancé Charles Leclerc, les deux Alfa Romeo et l’AlphaTauri de Yuki Tsunoda par exemple).
Pour redevancer Williams, Haas devra donc finir au pire 11e. Un résultat qui, sans course folle, semble bien inaccessible à Nikita Mazepin et Mick Schumacher aujourd’hui. Pour autant Günther Steiner, le directeur d’écurie, conserve espoir et se dit encouragé par la prestation de George Russell, même si la Haas ne vaut pas la Williams en performance pure.
« Je dirais que c’était une course un peu étrange dans le milieu de grille et George a fait du bon travail pour se mettre en position de terminer 12ème et de nous dépasser au championnat. Mais si vous voyez le côté positif, qui d’autre pensait il y a une semaine ou deux que Williams pourrait terminer 12ème devant une Ferrari et deux Alfa Romeo et ainsi de suite ? »
« Je ne vois pas pourquoi nous ne devrions pas penser que nous pourrions le faire aussi. »
Et Günther Steiner de prendre pour exemple le tour de Q1 de Mick Schumacher, suffisant pour se qualifier en Q2 (même si l’Allemand a provoqué un drapeau rouge avec son crash alors que plusieurs pilotes, comme Kimi Räikkönen, s’amélioraient).
« Regardez la performance de Mick (Schumacher) en qualification - tout le monde a été surpris. Évidemment, ça s’est terminé comme ça, mais même sur ce tour, il était fort, et beaucoup de gens sont venus me voir et m’ont dit : "Wow, d’où vient ce tour ?" parce que comparé aux autres, c’était un bon tour. »
« Donc, cela me donne aussi la conviction que c’est possible si vous faites beaucoup d’efforts, et George est maintenant dans la troisième année de cette situation et il continue à pousser. Cela signifie que la détermination vaut quelque chose. Donc je respecte ce qu’ils ont fait parce que cela a été fait dans des circonstances où pas une voiture n’a abandonné, tout le monde a atteint l’arrivée. Mais ça m’encourage aussi à dire à mes gars : "Les gars, tout est possible". »
« Cela signifie simplement que nous devons travailler plus dur, je dois travailler plus dur et j’espère que bientôt nous serons à nouveau plus proches du peloton. Je ne vois pas pourquoi nous ne devrions pas penser que nous pouvons le faire aussi. »
Et dès le Red Bull Ring ce week-end, Günther Steiner voit-il les siens réagir ?
« Nous en parlions mais je ne sais pas vraiment, nous verrons bien quand nous y serons. Nous connaissons nos performances mais nous ne savons pas comment les autres se comportent là-bas. Il y a moins de virages qui peuvent aider un peu, mais on ne sait jamais avant d’y être, vu où on est en ce moment. J’espère que ça aidera parce qu’il y a deux courses là-bas, donc vous avez deux fois plus de chances ! »