La Formule 1 est actuellement en plein essor aux Etats-Unis, ce qui est visible au calendrier avec l’arrivée de Miami cette année et de Las Vegas en 2023. A Austin l’année dernière, la course texane enregistrait une affluence record de 400 000 spectateurs sur l’ensemble du weekend.
Seule écurie américaine sur la gille de départ, Haas F1 a ainsi l’opportunité d’exploiter davantage le marché national, ce que reconnaît son dirigeant Günther Steiner.
"Je pense qu’il le faut et c’est ce que nous faisons. Ce n’est pas que nous ne faisons rien, mais il faut du temps. Evidemment, en tant que seule équipe américaine, nous devons, non pas tirer avantage, mais exploiter le marché."
"La popularité de la F1 aux Etats-Unis a grandi. Je dirais que c’est le cas depuis deux ans, et ce fut spectaculaire l’année dernière."
"Les entreprises et les sponsors doivent maintenant réaliser à quel point elle est digne d’intérêt, car vous ne pouvez pas simplement dire ’il y a un plan pour que la F1 connaisse le succès aux Etats-Unis’."
"Mais je pense que nous en arrivons au point où il y a de plus en plus d’intérêt, et j’espère que nous parviendrons à en tirer un avantage."
Si la séparation avec Uralkali, due à la situation en Ukraine, était un coup dur pour Haas en début de saison, l’équipe américaine a désormais plus de libertés de mouvement maintenant qu’elle n’a plus son sponsor-titre russe.
Et alors que l’arrivée d’un nouveau sponsor-titre ne semble pas être la priorité, Steiner concède avoir plus de libertés depuis le départ de la famille Mazepin : "Oui, c’est sûr. Et nous avons plus de disponibilités."