Avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine qui a éclaté en début d’année, l’écurie Haas F1 n’a eu d’autre choix que de licencier son pilote russe, Nikita Mazepin, de même que de renoncer au soutien financier de son sponsor titre, Uralkali.
A la tête de l’écurie américaine depuis ses débuts en Formule 1, Günther Steiner ne s’est jamais ennuyé ces dernières années pour la faire perdurer dans la discipline. Mais il admet qu’il n’avait jamais eu à gérer une telle crise en interne.
"Ca ne s’est jamais produit ! Vous évoquez février de quelle année ?" a ironisé Steiner.
"Ouais, c’était certainement au sommet de notre liste de problèmes, mais même si c’est une chose à laquelle j’aurais préféré ne pas avoir à faire face, nous savions ce qui devait être fait. Il s’agissait donc de savoir comment faire, le tout sans blesser personne et en faisant le moins de dégâts possible."
"Ca aurait pu faire des dégâts car les autres sponsors n’auraient pas été contents. Beaucoup de personnes n’auraient pas été contentes si nous n’avions pas fait ce que nous avons fait. C’était une décision difficile à prendre mais elle était nécessaire, car même si les personnes impliquées n’avaient rien fait de mal, le contexte ne nous laissait pas d’autre choix."
"Cela nous a bien occupés mais nous sommes habitués à ça, en fin de compte nous nous sommes dit ’bien, on s’en occupe !’ C’est comme ça. On ne pouvait rien faire pour l’éviter. Un défi s’est présenté à nous et il fallait y faire face de la meilleure manière possible à ce moment-là, alors finissons-en plutôt que de laisser traîner."