Gunther Steiner a minimisé le grand pas en avant réalisé par l’équipe Haas F1 en 2024, s’attribuant une partie des mérites actuels.
En tant que patron de l’équipe de sa naissance jusqu’à début 2024, Steiner a joué un rôle déterminant dans la mise en place de la structure unique de la petite équipe américaine - avant son éviction par le propriétaire Gene Haas.
Les deux parties se disputent désormais au niveau juridique, alors que Haas F1 fait un grand pas en avant en 2024 avec le successeur de Steiner, Ayao Komatsu, à la barre.
Une mise à niveau majeure de la voiture a été introduite en Autriche, ce qui a tapé dans l’oeil de Daniel Ricciardo chez RB F1.
"Nico (Hulkenberg) a marqué de gros points ces derniers week-ends. Tout d’un coup, notre avance pour la sixième place a disparu. D’un autre côté, c’est motivant de regarder Haas F1 car ils ont clairement trouvé quelque chose. Il y a du temps au tour qui se cache encore, donc nous devons le trouver aussi."
Hulkenberg, qui partira à la fin de l’année chez Sauber / Audi, a acquiescé : "Chaque fois que nous avons mis quelque chose sur la voiture, cela a fonctionné à peu près comme prévu."
"Nous avons apporté quelques changements à notre département aérodynamique l’année dernière et à la fin de l’année dernière et je pense que nous en voyons les résultats maintenant. Le département semble fonctionner plus efficacement. Nous avons suivi le rythme des autres en termes de développement et peut-être même fait un peu mieux. C’est vraiment un retour."
"La voiture est assez bonne cette année," admet Steiner. "Mais elle a été construite par les gens qui y ont travaillé l’année dernière. Je ne me pointe pas du doigt. Je n’en étais qu’une partie."
"Je donne beaucoup de crédit à Simone Resta pour cela et lui aussi il est parti. Nous nous sommes assis en juin dernier et avons dit que nous devions faire quelque chose. C’était l’objectif et ça a fonctionné."
Resta était le directeur technique de Haas F1 et est actuellement en "congé de jardinage" avant son transfert chez Mercedes F1 en octobre.
"Quand j’ai quitté l’équipe, la voiture était conçue et il suffisait juste de l’assembler," insiste Steiner. "Cela s’est passé sous mon régime, si c’est le bon mot. Parce que ce n’est pas moi qui ai fabriqué la voiture."
"Simone est également partie parce que nous pensions probablement tous les deux que nous étions dans une impasse. C’était frustrant."
"J’ai dit plusieurs fois qu’il fallait parfois faire un pas en arrière pour faire deux pas en avant. L’équipe voulait quelque chose de différent. Ils ne voulaient plus de la même chose, ils en ont parfaitement le droit. Et je n’ai pas à en faire partie. Je ne sais pas s’ils peuvent continuer à progresser. Et je m’en fiche un peu en vrai."