Günther Steiner n’écarte pas un retour en Formule 1 en tant que directeur d’équipe mais il ne se voit pas dans l’une de celles déjà en place.
Limogé de Haas F1 au mois de janvier, l’Italien laisse la porte ouverte à un nouveau projet de 11e équipe par exemple.
"Je ne sais pas si je veux revenir en tant que chef d’équipe," confie-t-il.
"Peut-être que créer une nouvelle équipe, pour la nouvelle ère de la Formule 1... cela pourrait être une opportunité."
"Mais on voit que la F1 est assez fermée à l’arrivée d’une nouvelle équipe. Même le projet Andretti Cadillac a reçu un feu rouge alors que le dossier était a priori très solide."
"Donc ce n’est pas demain que vous me reverrez en train de jurer sur des gars !"
Steiner est devenu l’un des chefs d’équipe les plus populaires du paddock grâce à Drive to Survive. Il continue à vivre cette popularité en tant que consultant pour la télévision.
"Au début, c’était très étrange parce que je ne suis pas habitué à ça. Ce qui se passe, c’est que les gens vous disent ‘Bonjour’ et vous vous demandez : est-ce que je connais cette personne ou pas, vous savez ? Donc c’est très étrange. Et au bout d’un moment, on s’y habitue."
"Maintenant, j’ai plus de temps dans le paddock, alors les gens osent encore plus venir me parler. Mais je ne connais pas la plupart de ceux qui viennent me saluer !"
Une place chez Red Bull Racing ?
Lorsqu’on lui demande s’il pourrait prendre la place de Christian Horner chez Red Bull Racing au cas où ce dernier serait évincé, Steiner sort son langage le plus fleuri.
"Haha, je ne pense pas. Putain de merde, tu imagines ?" C’est facile de dire : ‘Ouais, je pourrais le faire.’ Mais cela reste à prouver. Est-ce que je crois que je pourrais le faire ? Oui. Mais c’est un environnement très compétitif."
"Chez Red Bull, à l’heure actuelle, ça a l’air facile. Vous partez simplement pendant quatre jours au bord d’un circuit, puis vous rentrez chez vous avec une victoire. Putain de merde ! Facile !"
"Encore une fois, je ne suis pas pressé. Je ne vais pas faire mon shopping. Mais si des gens me demandent, vous regardez l’offre, vous dites oui ou non et vous parlez avec eux."
L’Italien a également révélé qu’un certain nombre de directeurs d’équipe l’avaient contacté après son départ de Haas F1.
"Quelques-uns d’entre eux m’ont envoyé des SMS disant : ‘Hé, tu as fait du bon travail. Tu n’aurais pas pu faire plus. Ce n’était plus entre tes mains.’ J’ai reçu quelques messages de ce genre. Quelques-uns m’ont appelé. Donc je pense que le respect est là."