Günther Steiner n’est plus seulement un directeur d’écurie ou une star de Drive to Survive, c’est aussi désormais un auteur – et un auteur à succès.
Son autobiographie, opportunément nommée ‘Surviving to Drive’ se vend en effet fort bien à en croire le patron de Haas, qui s’exprimait dans le paddock de Miami.
« Plutôt bien. La semaine dernière, il était numéro un dans le Sunday Times, et cette semaine, il est retombé à la quatrième place, mais on me dit que ce n’est pas si mal, vous savez ? Je suis donc plutôt content. »
« Je n’en aurais jamais rêvé. J’ai été aussi surpris que vous. C’est évident. »
De même qu’il y a une saison 2 de Drive to Survive, y aura-t-il une suite à l’autobiographie de Steiner ?
« Ce n’est pas prévu pour l’instant. Vous savez, on ne sait jamais avec moi ce qui va suivre. »
« Mais... Zak m’a dit qu’il en écrirait une, parce qu’il vient de me dire qu’il est un très bon écrivain, et il veut présenter son livre au public. »
Günther Steiner a même enregistré un audio-livre de son autobiographie, avec sa propre voix !
« Je ne sais pas si ça se vend aussi. Honnêtement, je n’en ai aucune idée. Il faut que je demande. Je sais juste que c’était assez douloureux à faire. »
Miami, une course importante pour Haas
Mais revenons à nos affaires... plus précisément, au Grand Prix de Miami.
Pour une équipe américaine comme Haas, la seule du plateau, n’est-ce pas une des trois courses les plus importantes de l’année, avec Austin et Las Vegas ?
« L’équipe aime venir ici. Nous avons maintenant notre sponsor titre qui est américain, Moneygram, notre équipe est Haas, le fabricant de machines-outils, l’un des plus grands au monde. Nous avons également Chipotle comme partenaire. Il y a donc beaucoup d’Américains dans cette compétition. »
« C’est donc important, mais chaque course est importante pour nous, parce qu’en fin de compte, la F1 est mondiale. Mais venir ici, c’est plutôt cool. Les gars aiment venir ici, la Formule 1 en général aime venir aux États-Unis. Les fans sont donc très enthousiastes, ou le sont devenus ces dernières années. C’est donc une bonne chose. Mon emploi du temps est assez chargé, je peux vous le dire. Je travaille depuis mercredi, très dur, mais cela ne me déplaît pas. C’est pire quand on n’a rien à faire, je peux vous le dire. »
Sur le plan de la performance pure, où en est la Haas ? On la sent capable du bon comme du moins bon en fonction des week-ends...
« Non, il y a des circuits qui conviennent mieux à la voiture, c’était évidemment Djeddah et l’Australie. A Bakou, nous n’avons pas eu le résultat que nous voulions, parce que le vendredi nous n’avons pas fait du bon travail, nous le savons. Et nous pensions en fait que nous étions moins compétitifs à Bakou que nous l’avons été. C’est donc un peu plus lié au circuit. »
« Là où nous sommes, c’est très serré. Les six équipes derrière les quatre grandes équipes, c’est très serré, chaque petite erreur vous fait reculer de deux ou trois positions. Nous devons donc tout faire pour nous battre avec les autres pour la 5e place au classement des constructeurs. »
Kevin Magnussen paraît plus en retrait que Nico Hülkenberg cette année (Günther Steiner ne s’est pas privé pour le faire remarquer). Le Danois a reconnu qu’il n’était pas très à l’aise dans sa F1... et Günther Steiner précise que Kevin Magnussen copie désormais les réglages de Nico Hülkenberg.
« Il ne s’est pas plaint de la voiture lors des dernières courses. Il avait besoin de trouver un équilibre dans la voiture. Il a fait un grand pas en avant en se contentant de suivre les réglages de Nico. Vous savez, cela lui convient mieux. Il a sauté sur ce réglage à Djeddah et il lui convenait. C’est donc cette voiture qu’il regarde maintenant beaucoup pour régler la sienne. »