Les qualifications du Grand Prix de Bahreïn ont encore souligné les difficultés rencontrées par Renault en ce début de saison 2019. Nico Hülkenberg a été éliminé en Q1 et s’élancera 17e du Grand Prix de Bahreïn, tandis que Daniel Ricciardo a signé le 11e temps et partira 10e après la pénalité de Romain Grosjean.
"C’est étonnant que Renault soit si loin derrière, mais je ne sais pas exactement pourquoi" a déclaré le pilote Haas, Kevin Magnussen, après la séance de qualification qui l’a encore vu terminer meilleur des autres.
Outre les difficultés en piste, Renault ne s’attire pas non plus la sympathie de ses rivales hors circuit, puisqu’il se dit que l’équipe française fait le forcing pour interdire une partie du modèle économique de Haas, en éliminant la possibilité pour une équipe d’acheter des pièces telles que des écopes de frein auprès d’autres écuries.
"Nous devrions simplement dépenser plus d’argent, et pour cela nous devrions remercier Renault" lance Günther Steiner, le directeur de Haas. "Nous devrions augmenter notre nombre d’employés. Mais je ne suis pas inquiet, je dors bien la nuit. Je pense que même si nous devions fabriquer nos propres écopes de frein, nos résultats n’en souffriraient pas."
Steiner ne se prive pas pour rappeler que Haas parvient tout de même à signer de bons résultats : "Regardez où nous sommes en qualification, et regardez où se trouve Renault."
"Ils devraient faire mieux que nous. Mais c’est dans leurs mains, il se créent eux-mêmes des problèmes en dépensant trop par rapport à leurs performance actuelles. Ils feraient mieux de monter leur niveau plutôt que de chercher à nous rabaisser. Ils n’arrivent pas à se rapprocher des top teams, c’est leur problème. Je ne sais pas s’ils arriveront à gagner avec leur modèle."