Andrea Stella a repris le rôle d’Andreas Seidl chez McLaren F1, avec la mission de faire revenir l’équipe à son meilleur niveau. L’Italien explique comment il a abordé sa nouvelle mission.
"Lorsque j’ai été nommée, j’ai reçu une mission claire : ’Pouvez-vous nous aider à comprendre pourquoi nous ne semblons pas avancer aussi vite que nous le voudrions ? Et n’hésitez pas à innover, si nécessaire’. Mon attitude a été de faire preuve d’une grande ouverture d’esprit" explique Stella.
"Je ne veux pas me précipiter pour prendre des décisions. Je veux nourrir mon esprit de nombreuses informations. J’ai eu de nombreux entretiens individuels. J’ai assisté à des réunions, j’ai examiné la dynamique au sein de l’équipe."
"Je me suis demandé ’est-ce que c’est la classe supérieure de la Formule 1 ? Est-ce que cela répond à la question fondamentale de savoir comment construire une organisation axée sur la performance ?’ Il y a eu de très nombreuses conversations avec Zak. Et grâce à ces conversations, on se rapproche de ce qui semble être une solution."
Stella raconte quelle a été sa vision de l’équipe et des lacunes de celle-ci : "Au départ, j’avais vraiment la possibilité de faire fonctionner le présent. Mais en même temps, il m’est apparu relativement tôt que nous devions évoluer parce que nous n’avions pas assez de spécialisation dans les domaines clés qui sont nécessaires pour générer de la compétitivité."
"La prise de conscience a été progressive. Un jour, le déclic se produit et vous vous dites ’c’est ce dont nous avons besoin’. Il faudra du temps pour comprendre si cette évolution se confirme ou si elle suit le même chemin que les changements techniques ratés qui l’ont précédée au cours des quelque 20 dernières années."
Quoi qu’il en soit, ce dernier remaniement est d’une inspiration et d’une intention très différentes des idées problématiques du passé dont il semble se faire l’écho."