McLaren F1 a remanié entièrement son département technique cet hiver, avec le départ de James Key. Désormais, il y aura trois responsables que sont Peter Prodromou à l’aéro, David Sanchez à la conception du châssis et Neil Houldey à l’ingénierie. Andrea Stella, le directeur, explique comment l’équipe a effectuée une mue complète depuis son arrivée.
"Le seul point commun entre cette organisation et celle-ci est le chiffre trois" a déclaré Stella. "Le reste est complètement différent. À l’époque, quand j’ai rejoint McLaren en 2015, il y avait trois directeurs techniques."
"Je pense que la séparation des compétences était très confuse. Même pour les personnes internes, il était assez difficile de comprendre qui faisait quoi. Et la première différence est que maintenant nous savons exactement quel est le critère de cette séparation."
"Nous voulons, dans la structure que nous avons déployée, avoir un leadership clair dans les trois domaines fondamentaux pour fabriquer des voitures rapides dans la Formule 1 moderne, à savoir l’aérodynamique, la conception de voiture et l’ingénierie."
"La première différence est qu’à l’époque, la structure technique n’était pas définie quant à la répartition des tâches. Aujourd’hui, nous avons un modèle sous-jacent clair pour l’équipe, et plus particulièrement pour le secteur technique."
Avoir de meilleures "idées" sur la performance
Stella explique comment cette structure doit aider McLaren à mieux comprendre comment viser de meilleures performances : "Nous avons des leaders très forts dans chaque domaine. Et en fin de compte, ce qui est important, c’est que nous apportions à la table des idées de grande performance."
"C’est ce qui nous manque le plus chez McLaren en ce moment. Et lorsqu’il s’agit de prendre des décisions, la plupart du temps, il s’agit d’une dérivation simple et naturelle du fait d’arriver à la table avec des informations élaborées et de haute qualité."
"Il y a un malentendu concernant la prise de décision en Formule 1, les gens pensent que vous êtes toujours là avec quelqu’un qui prend une décision. En réalité, il s’agit davantage de créer des idées compétitives, car c’est ce qui conduit à des décisions naturelles. C’est dans cette position que nous voulons placer McLaren à l’avenir."
"Nous ne voulons pas être à une table très confortable avec un responsable qui prend toutes les décisions, mais qui n’est pas compétitif en termes d’idées que nous apportons à la table, ou avec celui qui est en charge de fixer une limite supérieure au niveau et à la qualité des idées que le groupe génère."