Andrea Stella, le directeur de McLaren F1, a admis que la MCL38 avait été plus performante que prévue dans le domaine des basses vitesses (à lire notre article complet ici à ce sujet).
C’est a priori une bonne nouvelle pour l’équipe de Woking... mais cela peut potentiellement en être une mauvaise : est-ce à dire que les simulations à l’usine et les corrélations se sont trompées ? De quoi poser des problèmes plus pervers par la suite ?
"Je pense que nous devrions faire la différence entre ce qui est la corrélation et ce que nous mesurons sur la piste avec les données attendues. De ce point de vue, les choses se passent à peu près comme prévu," rassure l’Italien.
"Mais l’autre point est le suivant : une fois que vous apportez ce genre d’améliorations et cette efficacité aérodynamique supplémentaire en particulier, quel est le temps au tour que vous gagnez ?"
"Vous faites votre simulation et vous pensez que vous gagnerez X. Mais il semble que vous gagniez X et un peu plus dans la réalité. Donc, ce n’est pas une question de corrélation entre le développement et la piste. C’est plutôt que la prime du point de vue du temps au tour semble être légèrement plus importante que ce que vous simuleriez."
"Ce que nous voyons et ce à quoi nous nous attendions, c’est juste plus d’appui dans toutes les conditions. Mais la voiture, par rapport à ce que nous attendions, semble bien se comporter également à basse vitesse - peut-être légèrement mieux que ce que nous avions prévu sur la base de nos outils de développement, ce qui est une bonne nouvelle."
"Mais c’est évidemment quelque chose que nous devons comprendre très précisément, afin que nous ayons les bonnes informations pour continuer à évoluer dans la bonne direction, car notre direction semble être très rentable pour le temps au tour et semble également nous rendre compétitifs sur les circuits qui ont des virages à faible vitesse."