Lawrence Stroll a expliqué mercredi, durant la présentation de l’équipe Aston Martin F1, qu’il avait réalisé deux de ses rêves en alliant une équipe de Formule 1 et la marque anglaise. Il révèle aujourd’hui avoir pu le faire grâce à l’arrivée des plafonds budgétaires.
"Si Liberty n’avait pas introduit les règles du nouveau plafond budgétaire et de la nouvelle redistribution des revenus, je n’aurais jamais fait cet investissement et acquis une équipe de Formule 1" note le Canadien.
"Avec ce nouveau plafond budgétaire, cela rend les équipes rentables. Nous sommes tous sur un pied d’égalité. Il n’y a plus deux ou trois équipes qui dépensent davantage et sont plus compétitives. Comme avec toutes les entreprises que j’ai possédées, je suis ici pour réussir."
Stroll a fait son premier passage en F1 en tant que sponsor de Lotus, au début des années 90. Il a apposé le logo Tommy Hilfiger, qu’il venait de racheter, sur les monoplaces anglaises jusqu’à la disparition de l’équipe.
"J’ai jugé à cette époque que cet investissement était en phase avec ma passion, mais que cela avait aussi un sens. C’était un an ou deux après que j’ai acquis Tommy Hilfiger, c’était donc une très bonne façon de faire connaître la marque."
A l’instar de Ferrari, il veut développer l’aspect marketing de la marque grâce à la Formule 1. Il est convaincu que le programme F1 d’Aston Martin permettra au constructeur d’augmenter ses ventes. C’est la troisième marque sportive et de luxe sur le plateau après Ferrari et McLaren.
"Bien sûr, il y a des similitudes, nous fabriquons les voitures de sport les plus belles et les plus avancées technologiquement et nous avons une équipe de Formule 1. Mais il s’agit de développer Aston Martin."
"Nous avons un plan pour Aston Martin, nous ne regardons pas nos concurrents, nous avons notre propre vision et notre propre modèle que nous allons développer, et je pense qu’il sera meilleur que celui de n’importe qui d’autre."
"Il y a beaucoup de choses qui contribuent aux finances d’une entreprise. L’une d’entre elles est la création de son image et les retombées sur l’ensemble de la marque. Cela contribuera-t-il à ce que l’entreprise vende plus de voitures de route ? Absolument."