Lance Stroll a versé quelques larmes lors du Grand Prix et à l’arrivée, pour deux raisons.
La première, son poignet, très endolori.
"Honnêtement, si je n’avais pas été aussi bien dans les points, j’aurais pensé à lâcher à 20 tours de la fin," dit le Canadien, qui a terminé à une brillante 6e place, à 13 secondes de Fernando Alonso seulement (3e).
"Je souffre, mais je me mordais intérieurement à la fin en pensant à ces points. Les deux dernières semaines ont été les deux semaines les plus folles de ma vie.
"Un timing terrible pour se crasher sur un vélo, les médecins me disaient peut-être l’Australie pour un retour, peut-être Bakou mais pas ici ou Djeddah ! Alors oui je pleure un peu là."
L’autre larme, "c’est pour Fernando. Ca fait du bien de voir l’équipe heureuse, d’avoir enfin une voiture compétitive."
"J’ai failli tout foutre en l’air au départ et mettre Fernando dehors en plus. J’étais à l’intérieur de Russell, essayant de rester devant lui et de freiner tard, puis Fernando a coupé vers l’intérieur. Nous avons eu de la chance !"
"Le contact, ça a fait que mes poignets étaient en feu après cela, j’avais aussi versé quelques larmes à ce moment ! Mais surtout, nous sommes tous les deux restés sur la piste et avons eu une bonne course. Nous avons esquivé une balle fratricide !"