La cérémonie d’ouverture du Grand Prix de Las Vegas, qui s’est tenue cette nuit, n’a pas été du goût de tous. C’est le cas de Lance Stroll, puisqu’à l’instar de Max Verstappen, le pilote Aston Martin F1 trouve que la Formule 1 en fait trop et qu’elle fait faire aux pilotes des choses qu’ils n’ont pas forcément envie de faire.
"Ce n’est pas vraiment mon truc" a déclaré Stroll. "Je n’ai pas signé pour cela. Nous sommes des pilotes de course. Je pense que parfois, ça va trop loin dans le côté star hollywoodienne des choses. J’aime juste piloter des voitures, je n’essaie pas d’être une star d’Hollywood."
"Je pense que pour le sport, c’est une bonne chose de venir dans des endroits comme celui-ci, de développer le marché américain, c’est une bonne chose pour l’équipe, une bonne chose pour le business, la Formule 1 doit y penser."
"C’est énorme, énorme pour la valeur de l’entreprise, les sponsors, attirer plus de sponsors, espérons plus de sponsors américains, trois courses en Amérique, mais j’espère que nous ne nous lancerons pas dans ce genre de courses et que nous ne perdrons pas la pureté de la Formule 1, car c’est bien d’avoir un équilibre."
Stroll a aussi manqué le track walk, cette reconnaissance de la piste à pied, car il s’effectuait un mercredi à 2 heures du matin, et que le Canadien était persuadé que c’était le jeudi, comme d’habitude : "Je ne sais même plus quelle heure il est, je suis juste là, c’est un drôle de planning."
Impossible de "reprendre où l’on s’est arrêtés"
Sur le plan sportif, Stroll ne sait pas si l’équipe sera en mesure de poursuivre sa bonne forme du Brésil. Le circuit est évidemment très différent, et il lui rappelle plutôt Bakou, où le Canadien avait signé un podium en 2017.
"C’est plutôt cool, c’est un endroit plutôt impressionnant. J’ai fait du simulateur, ça va être rapide, un défi, tous les circuits urbains sont un défi car on n’a pas le droit à l’erreur. Il a des caractéristiques similaires à Bakou avec de longues lignes droites et de grosses zones de freinage."
Et si Stroll n’est pas sûr de savoir quel sera le rythme de sa monoplace ce week-end, c’est surtout parce qu’il sera impossible de continuer sur la même lancée, tant les réglages et les conditions diffèreront de la dernière course en date à Interlagos.
"Je suis impatient, c’était bien de retrouver nos forces au Brésil, comme on avait en début d’année. On a montré un très bon rythme tout le week-end, ce n’était pas juste le samedi, on a montré dimanche qu’on était très rapides et qu’on était devant Mercedes et Ferrari."
"C’était donc très bien, et j’espère que l’on va pouvoir continuer. Mais c’est un circuit très différent, donc je suis sûr qu’on ne pourra pas mettre la voiture sur la piste et reprendre où on s’est arrêtés au Brésil. Le défi sera différent, mais je suis sûr que l’on pourra le surmonter et faire une bonne course."